En 2024, la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) a donné rendez-vous à ses membres et à ses partenaires à Charlottetown (Î.-P.-É.) pour son congrès annuel. Sous le thème « Mon école : branchée sur ma communauté et ouverte sur le monde », cet événement annuel a rassemblé des personnes élues scolaires, décideuses et professionnelles de l’éducation francophone pour des journées riches en échanges et en apprentissages.
L’AEFNB y était bien représentée : assis à la table des collègues de l’ACELF (Marcel Larocque, président, et Marie-Hélène Tanguay, directrice générale), Gilles Saulnier, Rémi Gauthier et Stéphanie Babineau ont profité de l’effervescence du rassemblement pour tisser des liens avec les
collègues de partout au pays.
Organisé par la Commission scolaire de langue française de l’Île-du-Prince-Édouard, le Congrès a offert aux participantes et aux participants l’occasion de découvrir les installations locales et de suivre des séances de perfectionnement professionnel.
Au niveau régional, l’AEFNB a
profité de ces rencontres pour tisser
des liens avec des représentantes et représentants de la province voisine et établir des relations avec des personnes conseillères et administratrices scolaires de tout le pays.
Un moment fort du Congrès a été la rencontre avec l’honorable Michelle O’Bonsawin, première personne métisse à siéger à la Cour suprême du Canada et diplômée du système d’éducation francophone en contexte minoritaire. Cette rencontre a permis d’aborder les enjeux spécifiques à l’éducation francophone en milieu minoritaire. Pour terminer ces journées inspirantes, une soirée a été organisée afin de reconnaître et célébrer le travail exceptionnel des élèves, des personnes conseillères scolaires et administratrices.
La FNCSF représente l’ensemble des conseils scolaires francophones au Canada en contexte minoritaire. Ces conseils scolaires offrent des services éducatifs en français à près de
180 000 élèves rassemblés dans
plus de 700 établissements scolaires. En plus des enjeux relatifs à l’accès
des ayants droit aux écoles de
langue française, la question des infrastructures scolaires vieillissantes s’est hissée au nombre des urgences de plus en plus alarmantes.