L’agriculture : une passion pour Joël Lamarche et les membres de l’Alliance agricole du N.-B.
Le secteur de l’agriculture occupe une place importante dans les activités socioéconomiques du Nouveau-Brunswick. Pour preuve : l’Alliance agricole du N.-B. regroupe plus de 900 fermes réparties aux quatre coins de la province.
Selon le président de l’Alliance et propriétaire de la Ferme Floray de Saint-Quentin, Joël Lamarche, l’agriculture couvre plusieurs domaines, de l’élevage animal à la culture de légumes ou autre.
« L’agriculture, ça ne se limite pas qu’aux fermes. Il y a toute une industrie autour, que ce soit au niveau de la transformation, du transport, l’exploitation des érablières, etc », mentionne Joël Lamarche.
« Il y a toutes sortes de nouveaux produits, de nouvelles techniques, de nouvelles cultures qui sortent chaque année. L’agriculture, c’est un domaine vivant. Il faut donc avancer, car si on fait du surplace, ça devient redondant et il faut donc être innovateur pour rester dans la game », ajoute le président de l’Alliance agricole du N.-B.
Selon lui, les agriculteurs du Nouveau-Brunswick ont un point en commun : la passion.
« La première motivation de devenir producteur agricole, c’est la passion du métier. Je parle à beaucoup de collègues en agriculture et c’est certain que l’argent n’est pas la première chose à laquelle ils pensent, puisqu’il est possible d’en faire davantage dans plusieurs autres secteurs d’activités », reconnaît Joël Lamarche.
« Personnellement, indique-t-il, je suis de la troisième génération d’exploitants de la ferme, qui a été mise sur pied par mon grand-père et dont mon père a par la suite pris la relève avant que moi-même je poursuive l’exploitation. J’adore ça! Mon père et mon grand-père élevaient auparavant des vaches à lait, mais moi je ne suis pas un gars d’animaux plus que ça, alors nous avons décidé de vendre les vaches en 2006 pour nous concentrer uniquement sur la production de céréales. »
Comme dans d’autres secteurs, celui de l’agriculture doit faire face à certains défis, d’ordre financier notamment, tout en s’assurant des meilleurs prix possible pour les consommateurs.
« Les principaux défis demeurent les coûts de production et le manque de main-d’œuvre. Depuis 2021, plusieurs frais ont augmenté, par exemple les fertilisants (dont les coûts ont doublé), la semence, le pétrole. Les loyers de terre ont aussi haussé, notamment en raison de joueurs externes qui ont acheté des terrains ce qui a un impact sur le marché. »