Profil d’un jeune agriculteur : Samuel Bourgeois du Verger Belliveau
Il y a plus de deux ans, Samuel Bourgeois a pris la relève de son père et est devenu propriétaire du Verger Belliveau à Memramcook. Ses 110 acres de terres produisent des pommes qui sont principalement vendues au Canada atlantique, mais aussi jusqu’en Ontario et sur la côte est américaine.
Ce jeune agriculteur est la troisième génération de sa famille à produire des pommes et, depuis plusieurs années, l’entreprise s’est diversifiée pour produire des cidres et vins de fruits. Le verger s’avère également une destination populaire à l’automne pour l’autocueillette de pommes et les gens peuvent y retrouver des produits frais dans le magasin
ou bien se désaltérer au bar
Le T’chai en été.
En riant, Samuel Bourgeois avoue qu’il a toujours songé à oeuvrer à la ferme familiale, mais que son parcours a toutefois connu quelques détours. Il a abandonné puis repris ses études en agriculture et effectué un bref passage dans le domaine de la construction. « Quand j’étais jeune, je voulais soit travailler à la ferme, soit être pompier. Je suis pompier volontaire depuis 16 ans, alors j’ai le meilleur des deux mondes ! », lance-t-il avec humour.
Aujourd’hui, il gère le verger qui emploie 35 personnes à temps plein et jusqu’à 80 personnes dans sa saison achalandée. Depuis qu’il a pris la relève, il a continué la plantation continue de nouveaux pommiers et ajoute de nouveaux produits vendus en canette à
son offre.
Il souligne avec fierté qu’il a probablement la salle à atmosphère contrôlée la plus neuve de la province. « Notre but est d’avoir des ventes douze mois par année », explique-t-il.
Ce jeune fermier entrepreneur avoue que la gestion de la dette représente l’un de ses principaux défis après avoir racheté l’entreprise, car le remboursement l’empêche de croitre aussi rapidement qu’il aimerait.
« Il y a aussi le risque. Avec dame nature, il y a des évènements de plus en plus graves et les programmes du gouvernement ne sont pas à la hauteur des évènements », déplore-t-il.
Mais malgré les défis, il adore son travail qui lui permet d’être à l’extérieur la plupart du temps.
« Quand on voit les pommes grossir, c’est vraiment le fruit de ton travail. J’aime aussi travailler avec les clients et les employés », conclut-il.