Au départ, Gabrielle Schenkels ne voulait pas travailler dans la ferme laitière familiale située à Miramichi et elle s’était plutôt inscrite à un diplôme en administration des affaires. Mais son intérêt pour les changements climatiques et, surtout, pour les façons dont l’amélioration des sols pour capturer du carbone pour faire une différence l’a incitée à changer de voie pour obtenir un diplôme en agriculture.
« Je suis retournée à la ferme maintenant. Je travaille aussi avec l’Association d’amélioration de la durabilité des sols et des cultures comme agronome en formation. Je travaille beaucoup avec des fermiers tout autour de la Péninsule, la plupart des producteurs laitiers ou de bleuets », explique-t-elle.
Elle peut ainsi travailler avec d’autres agriculteurs pour améliorer les sols et avoir un effet positif pour contrer les changements climatiques. Elle croit fermement qu’une bonne gestion des sols peut faire une différence à long terme, mais que l’aspect financier représente souvent un obstacle de taille pour bien des fermiers.
« J’aime travailler avec les fermiers et essayer de rendre leur travail plus facile. Leur travail est difficile et demande beaucoup de temps et d’efforts, alors j’aide autant que je peux en facilitant des occasions ou un transfert de connaissance », ajoute-t-elle.
Cette fermière œuvre également comme présidente du Forum des jeunes fermiers du Nouveau-Brunswick pour encourager d’autres jeunes adultes à choisir le métier. « Nous travaillons pour connecter les jeunes fermiers avec des occasions d’apprentissage et de réseautage », explique-t-elle. Le forum regroupe une cinquantaine de fermiers et prévoit organiser plus d’activités sociales et de formation.
« C’est un métier passionnant à découvrir. Nous allons voir beaucoup de points en commun avec des domaines comme la foresterie, l’ingénierie et la capture du carbone.
Le travail est vraiment important et gratifiant et c’était mon objectif quand j’ai changé du domaine des affaires à l’agriculture », ajoute-t-elle.