Le directeur général de Bleuets Nouveau-Brunswick, Donald Arseneault.

Saviez-vous que le Nouveau-Brunswick compte 175 producteurs de bleuets sauvages qui produisent en moyenne 68 millions de livres de bleuets par année? Cette industrie crée environ mille emplois et on vend plus de 95 % de la production aux transformateurs pour congélation, puis expédition dans plus de 30 pays, dont les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France.

Ces 175 producteurs sont regroupés dans l’agence Bleuets Nouveau-Brunswick. Son directeur général, Donald Arseneault, confie cependant que la saison 2025 aura été dévastatrice. La sècheresse a affecté la production, puis l’interdiction d’accès aux terres de la Couronne en raison de feux de forêt a empêché plusieurs producteurs d’accéder à leurs champs dans la période critique de la récolte. « Tout ça pour dire que notre moyenne de 68 millions de livres est venue à 20 à 24 millions de livres. Cette année aura un gros impact sur les fermiers », a-t-il déploré.

« Cette année est un exemple parfait de comment une saison peut avoir un impact dévastateur pour les fermiers », ajoute-t-il. Il les qualifie d’entrepreneurs, de gens passionnés et dédiés qui investissent beaucoup de temps et d’argent dans leurs champs.

L’agence Bleuets Nouveau-Brunswick mène de son côté plusieurs dossiers, dont une récente promotion pour l’utilisation des bleuets sauvages dans les établissements de restauration de la province. L’an dernier, 70 établissements avaient participé et ce chiffre a augmenté à 203 cet été lors de l’édition 2025 du Festival des savoureux bleuets sauvages.

Quelques chiffres

L’industrie du bleuet sauvage a fait la contribution de 81 millions de dollars au PIB provincial en 2021. Pour chaque 1 $ généré par la production primaire, un montant supplémentaire de 0,78 $ est généré par le biais de la transformation à valeur ajoutée. Enfin, 43 % de toutes les recettes générées par les bleuets sauvages proviendront de produits à valeur ajoutée.