Le président de l’Alliance agricole du Nouveau-Brunswick, Joël Lamarche.

L’Alliance agricole du Nouveau-Brunswick est la voix de la communauté agricole de la province et mène donc plusieurs dossiers pour défendre ses intérêts. Le président, Joël Lamarche, mentionne notamment la Journée agricole portes ouvertes, le laboratoire vivant, le développement d’une nouvelle stratégie pour assurer l’avenir de l’industrie agricole et une prise de position sur le projet de loi 19.

Le 21 septembre dernier, plusieurs exploitations agricoles de la province ont ainsi ouvert leurs portes à la population dans le cadre de la Journée agricole portes ouvertes de l’Atlantique. Cette journée est l’occasion pour les gens de découvrir le travail sur des fermes, ranchs ou exploitations d’agrotourisme, de vivre des expériences et d’acheter des produits locaux.

Le Laboratoire vivant du Nouveau-Brunswick, un partenariat avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, a de son côté poursuivi ses activités cet été. « On étudie les fermes au Nouveau-Brunswick pour réduire les gaz à effet de serre, par exemple, de meilleures pratiques pour l’utilisation de l’azote », explique-t-il.

Un dossier d’envergure est celui de l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour assurer l’avenir du secteur agricole dans la province. M. Lamarche aurait aimé voir cette stratégie mise en place cette année, mais les discussions se poursuivent toujours avec le gouvernement. « Cette stratégie pourra faire avancer l’agriculture au Nouveau-Brunswick pour éviter qu’on stagne. Ce sera un investissement dans l’autosuffisance de la province, la protection du territoire agricole et autres », mentionne-t-il.

Enfin, l’Alliance agricole est intervenue auprès du gouvernement du Nouveau-Brunswick pour défendre les intérêts des agriculteurs et agricultrices au sujet du projet de loi 19 pour une Loi concernant le droit à un environnement sain. « Le projet de loi est trop vague et donnerait le droit aux municipalités de mettre des arrêtés contre nos pratiques normales », avance M. Lamarche. Il ajoute que l’Association agricole s’est associée avec des partenaires provenant d’autres secteurs dans ce dossier.