Bilan de la pêche au homard dans la zone 23
En ce qui concerne les niveaux des prises en général, les débarquements ont débuté lentement durant le mois de mai en raison de l’eau qui était anormalement très froide. Les pêcheurs ont trouvé ça curieux considérant que l’hiver a été relativement clément avec peu de neige, une température qui était froide, mais raisonnable et une faible épaisseur de glace. Mais voilà; on croit que la faible couverture de glace a eu un effet direct sur la température de l’eau.
Mais dans l’ensemble, nonobstant la crise de la baleine dans le territoire de Miscou, Pigeon Hill, Petit-Shippagan, Sainte-Marie-Saint-Raphaël et Savoy Landing, (nous y reviendrons), ce fut une bonne saison pour les homardiers.
Crise de la baleine
L’UPM remercie la communauté
« Au nom de tous nos membres, de nos équipages et de nos familles, nous vous disons un très grand merci! Vos encouragements et votre soutien ont été une grande source de motivation. » C’est en ces termes que le président de l’Union des pêcheurs des Maritimes, Réjean Comeau a exprimé sa gratitude et celle de ses membres envers la communauté et les leaders qui ont joint leur voix à celle de l’UPM dans la récente crise qui a touché les pêcheurs de homard du nord du Nouveau-Brunswick.
Par voie de communiqué, l’organisation a rendu hommage à bon nombre d’intervenants. « Le député d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier a mené la charge du côté politique. On a rarement vu un élu mettre sa communauté de l’avant comme ça. Merci aussi au Forum des maires de la Péninsule acadienne pour sa réaction. Les membres de l’UPM investissent beaucoup dans le développement de nos communautés et vous pouvez compter sur nous pour être des alliés de premier ordre pour voir cette région s’épanouir », lance monsieur Comeau. L’organisation tient également à souligner l’appui de la ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches du Nouveau-Brunswick, Margaret Johnson pour son travail dans le dossier.
Établir un véritable dialogue
Pour l’UPM, la situation pénible vécue par les pêcheurs et les communautés démontre l’urgence du besoin d’établir un véritable dialogue entre les hauts fonctionnaires du MPO-Ottawa et les pêcheurs côtiers. « Nous sommes heureux que la ministre ait finalement compris notre message. Mais ce qui s’est passé pendant ce malheureux événement, c’est la démonstration très claire que le MPO-Ottawa n’est pas branché sur la réalité de l’industrie. Il doit y avoir des changements : nos membres et nos communautés peuvent compter sur nous pour maintenir la pression afin de ramener du respect envers les pêcheurs dans le fonctionnement du MPO, » conclut le président.