Ça bouge dans la transformation du sébaste dans la Péninsule acadienne!

Le Nouveau-Brunswick est fin prêt à relancer cette industrie. En effet, la seule usine de transformation du poisson rouge sera fonctionnelle dès septembre à Tracadie. C’est ce que l’Acadie Nouvelle nous rapporte dans son édition du samedi 9 août dernier sous la plume du journaliste Mario Tardif. Au bénéfice des des lecteurs de l’Aquapêches, nous publions le texte en question pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’en prendre connaissance. Voici.
L’agente canadienne de la compagnie Carsoe, Camille Gagné, confirme que la nouvelle ligne de transformation devrait même fonctionner avant la date prévue. Carsoe, une entreprise danoise spécialisée dans l’équipement de traitement du poisson à bord des navires et dans les usines terrestres, fournira tout le nécessaire à McGraw Seafood.
Nouvelle ligne automatisée chez McGraw Seafood
L’entreprise de transformation de fruits de mer se dotera d’une nouvelle ligne automatisée pour le traitement du sébaste, depuis la réception du poisson à l’usine jusqu’à sa congélation, en passant par une ligne d’emballage. Des travaux d’aménagement sont exécutés à l’usine de Tracadie. Selon les informations émises par Carsoe, lors de l’ajout d’une nouvelle ligne de transformation dans une usine existante, l’espace, les contraintes et le flux de traitement sont toujours les points les plus critiques à prendre en considération. Ces obstacles sont familiers à la compagnie qui a déjà réalisé des réaménagements et des recommandations sur plusieurs usines de produits de la mer.

« C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi Carsoe, a indiqué le directeur général de McGraw Seafood, Jack Augustine. Ils ont présenté une solution clé en main cohérente, adaptée à notre configuration et à nos contraintes. Leur expérience nous a confortés dans leur capacité à réaliser un projet adapté à notre environnement, une zone de notre usine où l’espace est limité. »
La nouvelle ligne de production sera conçue pour une optimisation facile et une automatisation accrue afin de répondre aux besoins futurs. Camille Gagné précise que la nouvelle chaîne de transformation devrait rouler pour un minimum de 80 000 livres de poisson par jour. « En poussant, elle pourrait se rendre à 100 000 livres, ajoute la porte-parole de Carsoe, qui est aussi la directrice générale des ventes pour le Canada et les États-Unis. »
(La FRAPP est dans le portrait.
Voir texte en page 8)
