Elle a pris son envol le 11 août et va se poursuivre jusqu’au 12 octobre. L’an dernier, la pêche a pris fin le 8 octobre. Rappelons que la zone 25 compte environ 650 embarcations. Le territoire s’étend de Pointe-Sapin dans la région de Kent-Nord jusqu’à Pugwash en Nouvelle-Écosse, en passant par l’Île-du-Prince-Édouard.
Au moment de réaliser ce reportage, la saison venait à peine de commencer. Mais selon les premières indications, il n’y a pas eu de pêche durant la première journée. Les pêcheurs étaient limités à mouiller leurs casiers à cause des nouvelles mesures imposées par le MPO (nous y reviendrons). Une de ces mesures vise à promouvoir un environnement plus sécuritaire le jour de l’ouverture.
Les premiers débarquements ont eu lieu le lendemain. L’industrie se croisait les doigts pour que Dame nature soit de la partie en 2025,
que la quantité de homard soit abondante et que le prix soit au rendez-vous. On aura les réponses
à ces questions lorsque l’Union
des pêcheurs des Maritime (UPM) fera un premier bilan plus tard
dans la saison.
Rappelons qu’en 2024, après quelques semaines de pêche, les homardiers étaient satisfaits des prix obtenus pour leurs prises. Dans la semaine du 20 août, on a rapporté que les pêcheurs ont reçu aux alentours de 8 $ la livre comparativement à 7 $ en 2023. Même que vers la fin de la saison dernière, les homardiers ont obtenu aux alentours de 8,75 $
à 9 $ la livre. Cette année, on souhaite atteindre le même montant surtout en raison de l’augmentation des dépenses en générale, y compris évidemment le prix de l’appât.
Bien sûr, l’autre nuage sombre qui plane comme une épée de Damoclès sur l’industrie est bien sûr les menaces perpétuelles des tarifs douaniers imposés par le président des États-Unis, Donald Trump. On sait tous à quel point l’exportation de notre homard est majeure au pays de l’Oncle Sam. Jusqu’à présent, les transformateurs au Nord-Est avec le homard récolté dans la zone 23 ce printemps semblent s’en tirer relativement bien même si nous n’avons pas encore de chiffres officiels. À suivre…