Centre Homarus et son projet d’ensemencement
Environ 9 millions de larves!
Dans un excellent texte signé par le journaliste, Mario Tardif l’Acadie Nouvelle a fait état en septembre dernier de la démarche d’ensemencement mené par Homarus. Nous reprenons les faits saillants de ce reportage.
Depuis 2002, environ 9 millions de larves de homard ont été mises à l’eau par l’équipe et ses partenaires, c’est gigantesque. Le directeur adjoint des sciences et de la gestion de la ressource à Homarus, Louis Ferguson, a rappelé qu’en 2002, la ressource n’était pas au même niveau que présentement. En effet, à la fin des années 1990, les débarquements de homard diminuaient considérablement dans le sud du golfe du Saint-Laurent.
C’est dans ce contexte que l’UPM a créé Homarus. Son premier projet fut de mettre en place une écloserie de homards. « C’est sûr que dans les dernières années, c’est mieux. Au début, on faisait ça par coup de 1000 à 5000. On est passé de 400 000 larves à 700 000 par année dernièrement », a indiqué le directeur adjoint. Les ensemencements peuvent maintenant varier entre 20 000 et 50 000 larves par sortie, dans les zones où les homardiers membres de l’UPM exercent leur métier dans le golfe. « Le programme est par les pêcheurs et pour les pêcheurs », ajoute M. Ferguson.
« Ça va de Pointe-Verte au N.-B., on descend jusqu’en Nouvelle-Écosse dans la région d’Antigonish. Ça représente de 15 à 20 ensemencements par année. Par exemple, au cours de l’été, on est allés deux fois dans le secteur de Caraquet (7 juillet et 5 août). Quelque 50 000 petits homards ont été jetés dans la baie. » Question de ne pas négliger personne, le directeur adjoint et son équipe sont allés dans plusieurs communautés, notamment à Stonehaven, Grande-Anse, Le Goulet, Pointe-Verte, Pigeon Hill, Petit-Shippagan, Tabusintac, Shediac et quelques endroits en Nouvelle-Écosse.
Chapeau à VALORĒS
Depuis le début, Homarus a toujours travaillé avec l’Institut VALORĒS « qui est très important dans ce projet. À partir des installation de l’Aquarium et Centre marin à Shippagan, c’est là que la magie opère », dit-il. C’est dans le pavillon aquacole que se trouve plus précisément un laboratoire spécialisé dans l’élevage des larves de homard. Le directeur adjoint explique qu’il amène les larves femelles à Shippagan. Là s’opère la magie autour de ces bassins tant pour l’oxygénation et la filtration de l’eau, la plomberie pour alimenter les bassins et l’alimentation appropriée pour maintenir en santé les larves.
En résumé, c’est dans sept à huit ans, selon les conditions, que nous allons avoir un beau homard dans notre assiette. Les pêcheurs avec qui je participe à ces projets aiment ça. Ils voient que c’est bon pour le futur de la ressource.
Pour tout savoir : https://centrehomarus.ca