Chasse au phoque gris
Un projet pilote s’est amorcé au mois d’octobre
Le projet pilote de chasse au phoque gris pour usage personnel de concert avec les membres de l’UPM seulement a débuté le 20 octobre dernier. « C’est notre objectif que cette chasse devienne disponible à tous les chasseurs intéressés dans les années à venir à la suite du projet pilote », a laissé entendre le directeur général de l’UPM, Martin Mallet. « C’est la première fois dans l’histoire de la province qu’on accède à cette chasse-là. »
La saison de chasse au phoque gris se tiendra jusqu’au 20 décembre alors que celle au phoque du Groenland aura lieu du 15 novembre au
20 décembre. Comme conditions, les chasseurs doivent avoir un permis de chasse valide du Nouveau-Brunswick et suivre les règlements de chasse provinciale. Notamment, les chasseurs devront conserver et congeler la mâchoire inférieure de l’animal capturé, avec toutes les dents, et
noter la date, le lieu de chasse et
le sexe de l’animal.
Le ministère des Peches et Océans a déjà indiqué qu’à la suite d’un projet pilote réussi dans l’est du Nouveau-Brunswick à l’automne 2024 et au printemps 2025, le ministère continuera de délivrer un nombre limité de nouveaux permis à usage personnel dans le cadre d’un projet pilote pour 2025 et 2026.
L’approche pilote évalue l’activité et identifie les meilleures pratiques pour assurer une chasse au phoque sécuritaire, durable et sans cruauté.
Les équipes proviendront de ports approuvés situés dans le golfe du Nouveau-Brunswick, soit ceux de New Mills, Petit-Rocher, Sainte-Marie-Saint-Raphaël, Tabusintac, Cap Lumière et Petit-Cap, avec les lieux de récolte dans la baie des Chaleurs, Chaleurs, l’Île Miscou, l’Île de Lamèque, la baie de Tabusintac, Richibucto et Petit-Cap.
Le saviez-vous?
Les icebergs biseautés sont connus pour garder les traces de vies anciennes, pour préserver l’air d’époques révolues et pour se déplacer de manière aussi majestueuse qu’imprévisible. Ces icebergs uniques, dont la paroi verticale est abrupte et inclinée vers l’autre côté, restent souvent coincés dans des eaux peu profondes, ce qui permet aux scientifiques de les étudier.
Source : Garde côtière canadienne