MSX et Dermo en Atlantique
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Les huîtres font partie intégrante du patrimoine, de l’économie et de la culture des collectivités côtières et autochtones de l’est du Nouveau-Brunswick depuis des siècles. Aujourd’hui, la tradition de l’ostréiculture se poursuit dans notre province, grâce à la vitalité de notre secteur de l’aquaculture, qui est chapeauté par le ministère de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches.
S’inspirant des techniques empruntées à nos cousins français, les ostréiculteurs du Nouveau-Brunswick ont mis au point des systèmes d’élevage innovants qui tiennent compte des caractéristiques uniques de notre environnement côtier. Les espèces d’huîtres indigènes cultivées ici se développent dans nos eaux propres et froides et s’adaptent à de grandes variations de température et de salinité, des qualités qui rendent nos huîtres distinctives. D’une baie à l’autre, de subtiles différences dans les nutriments et la salinité de l’eau contribuent aux saveurs
exceptionnelles et variées qui rendent les huîtres du Nouveau-Brunswick véritablement exceptionnelles.
Notre industrie compte aujourd’hui plus de 100 entreprises ostréicoles actives le
long de la côte du Nouveau-Brunswick. Au total, ces entreprises emploient environ 640 travailleurs dans les collectivités rurales et autochtones et ont généré 34,2 millions de dollars de ventes à la ferme en 2024. Les huîtres du Nouveau-Brunswick ont acquis une renommée qui dépasse largement nos frontières.
La dernière année a certes été marquée par la détection des maladies de la sphère X multinucléée et de la Dermo dans certaines zones côtières, mais nous avons pris des mesures rapides et coordonnées pour nous attaquer au problème. En collaboration avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ainsi qu’avec des partenaires fédéraux, provinciaux et industriels, nous renforçons la surveillance des maladies, gérons les déplacements des mollusques en plus d’appuyer les activités aquacoles en cours.
En outre, nous échangeons les résultats de recherches avancées par l’entremise du Réseau canadien de la santé des mollusques de l’Atlantique, afin de développer des souches d’huîtres résistantes aux maladies et d’améliorer les pratiques d’élevage. Nous continuerons de travailler avec les producteurs pour orienter ces efforts et pour garantir que les connaissances et l’innovation de l’industrie demeurent en avant-plan.
Les acteurs du secteur de l’aquaculture du Nouveau-Brunswick ont toujours fait
preuve de résilience, de collaboration et d’adaptabilité. Ensemble, nous continuerons à protéger et à renforcer notre industrie ostréicole, qui est une source durable de fierté, de possibilités et de prospérité pour nos collectivités côtières et autochtones.
L’honorable Pat Finnigan, ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches