Jean-Eudes Savoie
Arrivées à Tracadie en 1868, les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph (RHSJ) ont œuvré avec dévouement et compassion pendant 157 ans. Le départ en 2025 des deux dernières religieuses de cette congrégation marque la fin d’une époque pour une communauté qui en sera éternellement reconnaissante.
« Leur volonté de vouloir s’occuper des plus démunis, des pauvres et des malades montre leur esprit de dévouement et d’engagement social. Elles ont eu un impact à plusieurs niveaux, notamment dans l’organisation des soins de santé, et leur impact social et économique a été phénoménal », souligne Jean-Eudes Savoie, qui se passionne pour ce riche passé de sa région.
Un simple merci semble si peu pour exprimer la reconnaissance d’une communauté et d’une province, puisque leurs œuvres ont largement dépassé les limites géographiques de Tracadie. Du soin des lépreux à la construction et la gestion d’hôpitaux et d’écoles, ces femmes ont également veillé à l’essor de générations de gens qui ont eu accès à des soins de santé et à une éducation.
« La réponse la plus simple est de leur dire merci et, aussi, qu’elles ont accompli la mission qu’elles s’étaient donnée au départ », ajoute-t-il en mentionnant leur devise « Travaille à mon œuvre ».
Ce travail ne sera certainement pas passé inaperçu et les RHSJ auront laissé une marque indélébile non seulement à Tracadie, mais aussi dans plusieurs autres régions de la province et au-delà.
« L’héritage de nos chères religieuses va bien au-delà des murs qu’elles ont érigés. Elles ont redonné espoir et foi en l’avenir à toute une communauté, elles ont permis à tout un peuple de conserver sa dignité. En ce jour, notre reconnaissance est immense et leur legs est inestimable », conclut Jean-Eudes Savoie.