Fernande Chouinard conserve d’excellents souvenirs de ses années comme pensionnaire à l’Académie Sainte-Famille.
Fernande Chouinard de Tracadie a résidé comme pensionnaire à l’Académie Sainte-Famille (ASF) de 1962 à 1966, où elle a fait ses études secondaires de la 9e à la 12e année. Elle conserve d’excellents souvenirs de son passage dans le vénérable établissement et, surtout, des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph qui lui ont offert une excellente éducation.
« Ces religieuses étaient des femmes tellement intelligentes qui connaissaient parfaitement leur matière. Elles expliquaient bien et, personnellement, je ne me suis jamais ennuyée dans les classes de l’Académie. Elles étaient des femmes calmes, sereines et heureuses. Elles créaient vraiment une atmosphère plaisante », se souvient-elle.
Les pensionnaires étaient logées à l’ASF durant l’année scolaire et retournaient chez leurs familles pendant les congés de Pâques et de Noël et les vacances d’été. Fernande s’ennuyait de sa famille qui, heureusement, venait la visiter ou la sortir les dimanches. En classes, les jeunes filles revêtues de robes bleu marine avec blouse blanche suivaient le programme scolaire de la province. Elles prenaient leur repas au réfectoire et avaient accès à un gymnase, une scène, des salles de musique et une chapelle. Chaque dortoir abritait une vingtaine de pensionnaires dans de petites chambrettes divisées par des rideaux.
« Peut-être ce qui était différent des écoles publiques était que nous avions beaucoup d’heures d’études », avance-t-elle. Elle mentionne ainsi l’étude après les classes et en soirée la semaine, ainsi que les avant-midis de fins de semaine.
Les pensionnaires pouvaient patiner l’hiver et Fernande chantait dans la chorale. Un de ses meilleurs souvenirs est d’ailleurs relié à la musique quand les pensionnaires ont assisté à un concert des Jeunesses musicales à Shippagan.
Fernande Chouinard sera toujours reconnaissante envers les religieuses qui lui ont inculqué l’amour de la langue française et la fierté francophone, ainsi que l’importance du travail bien fait, de l’effort et de la persévérance.
« Je leur dis merci. Ce que les religieuses laissent en héritage est inestimable et d’une richesse incomparable », conclut-elle.