Un centre d’interprétation sur la coopération à venir bientôt

Janie Fauteux, directrice générale du Carrefour Coop.
Maintenant que la phase un du Carrefour Coop est terminée, la phase deux du projet se retrouve dans la ligne de mire de la coopérative. Le Centre d’interprétation de la coopération, de la pêche et de l’énergie renouvelable ouvrira vraisemblablement ses portes en 2026, conditionnel à l’obtention du financement nécessaire.
« Ce sera un centre d’interprétation interactif sur l’histoire du mouvement coopératif acadien sur l’Île-de-Lamèque. C’est un patrimoine qui mérite d’être fièrement préservé et présenté. Nous allons aussi parler des pêches commerciales, ce qui inclut le homard, le crabe et la crevette. Nous aurons également un volet sur l’énergie renouvelable », explique la directrice générale du Carrefour Coop, Janie Fauteux.
Cependant, les technologies liées à des expositions audiovisuelles ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Les casques de réalité virtuelle prévus au départ seront ainsi replacés par des technologies plus immersives, ce qui a occasionné des coûts et des délais supplémentaires.
« Nous avons des vidéos de voyages de pêche que les gens pourront vivre de façon immersive », explique Mme Fauteux avec enthousiasme.
Le Centre d’interprétation présentera également des expositions de style plus traditionnel avec des mini engins de pêche et des maquettes de bateau qui proviennent des pêcheurs de la région. « Les maquettes sont fabriquées à la main avec les outils de l’époque et leurs détails sont très impressionnants. Nous avons même une réplique d’une goélette de cinq pieds, la Sainte Priscile », note Paul Lanteigne, président du conseil d’administration du Carrefour Coop.
Enfin, le centre d’interprétation mettra en valeur des informations sur l’énergie renouvelable en hommage à la coopérative d’énergie éolienne de Lamèque. D’ailleurs, une immense pale d’éolienne endommagée durant une tempête a été récupérée et installée sur le terrain du Carrefour.
« La coopération a été la pierre angulaire de notre économie et nous ne voulons pas que ce soit oublié », conclut M. Lanteigne.