Le 8 mars, une journée de mobilisation et de célébration!

Pour la vice-présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB), le 8 mars représente à la fois une journée de célébration des acquis, mais également de mobilisation dans un contexte national et international en évolution. Arianne Melara Orellana souligne ainsi des progrès récents au Nouveau-Brunswick, mais aussi des reculs pour l’égalité des genres.
« En 2025, nous sommes dans une situation particulière dans le sens où, dans le climat national et international actuel, nous voyons des idéologies qui menacent avec de gros reculs en termes des droits des femmes et des minorités de genre. Il est donc encore plus important de se faire entendre et de se mobiliser autour des droits des femmes durant la journée du 8 mars parce que tout peut basculer », explique-t-elle.

Semaine d’égalité des genres

La lentille de la Semaine d’égalité des genres organisée par le RFNB (www.rfnb.ca pour voir l’horaire) met donc de l’avant l’importance de continuer à militer, tout en célébrant les progrès. Comme il s’agira de la 10e édition de cette semaine spéciale, les activités souligneront les accomplissements de la dernière décennie. Elles placeront aussi de l’avant plusieurs enjeux clés, comme la féminisation de la pauvreté, le décolonialisme et la justice reproductive pour ne nommer que ces exemples.

Encouragement de voir ce qui se passe à l’Assemblée législative

Du côté des célébrations récentes, Mme Melara Orellana mentionne tout d’abord l’élection d’une première femme au poste de première ministre du Nouveau-Brunswick et la nomination d’une femme francophone militante au poste de lieutenante-gouverneure, en plus de l’élection davantage de femmes et de francophones. Elle souligne en plus une assemblée législative présidée par la première femme francophone et la présence de la première élue racisée issue de l’immigration.
Le gouvernement de Susan Holt a également déjà mis en place quelques actions saluées par le RFNB, comme une modification au règlement provincial pour le remboursement des avortements pratiqués à l’extérieur des hôpitaux désignés. « C’est un geste très symbolique par la première femme première ministre, ce qui est vraiment important pour la lutte féministe », ajoute-t-elle.
Mme Melara Orellana mentionne de plus le désir de ce gouvernement de mettre en place les recommandations du défenseur des enfants et des jeunes du Nouveau-Brunswick relativement à la politique 713, sans oublier l’impact des primes annoncées pour les infirmières de la province sur la féminisation de la pauvreté.
Arianne Melara Orellana, vice-présidente