À la suite à la réforme de la gouvernance locale en 2023, la nouvelle entité de Baie-des-Hérons, qui est la municipalité la plus au nord de la province, a été créée et comprend la ville de Dalhousie, le village de Charlo et les anciens districts de services locaux de Dalhousie Junction, Pointe-La-Nim, Blackland, New Mills, Benjamin River et Seaside.
Normand Pelletier, maire
La nouvelle ville s’étend sur 15 kilomètres de la rivière Restigouche et 30 kilomètres sur la baie des Chaleurs.
Près de la moitié de la population de la municipalité est bilingue; la ville est un mélange ethnique de descendants autochtones, acadiens, anglais, écossais et irlandais.
Quatre écoles sont situées dans Baie-des-Hérons, soit les écoles francophones Aux quatre vents et l’Académie Notre-Dame, ainsi que Dalhousie Regional High School et L.-E.-Reinsborough, qui accueillent des élèves anglophones.
Autre signe de la particularité de cette municipalité : plusieurs lieux de culte témoignent des diverses origines des habitants de la ville, notamment les églises catholiques St. John Bosco et St-Jean-Baptiste, ainsi que l’église St. John’s United, St John Presbyterian et quelques autres dénominations.

Le maire Pelletier a beaucoup de projets en tête

Avec la fermeture de l’usine de pâtes et papiers Abitibi-Bowater il y a plus de 15 ans, l’ancienne ville de Dalhousie et toute la région qui constitue maintenant Baie-des-Hérons par ricochet ont encaissé cette nouvelle comme un uppercut des plus grands boxeurs. Mais les gens et les politiciens locaux se sont relevés, ont œuvré ensemble et continuent de le faire, afin d’assurer un avenir prospère pour leur coin de pays.

Le maire Normand Pelletier nous décrit quelques-uns des projets sur lesquels planche Baie-des-Hérons : « Lors de la fermeture de la centrale électrique de Dalhousie, des citernes sont restées sur les lieux et on est en pourparlers avec Énergie Nouveau-Brunswick afin que le site soit nettoyé et décontaminé, pour que, par la suite, nous nous servions de ces terrains pour du développement économique, comme la construction de logements, etc. »

« De plus, à la suite de la fermeture de l’usine d’Abitibi-Bowater, la compagnie nous a donné un terrain de plus de 100 acres sur lequel est situé un garage, et la municipalité possède un terrain de 80 à 100 acres adjacent au premier. Nous sommes en discussions avec le ministère du Développement social, afin de possiblement développer ce terrain pour en faire des logements », poursuit le maire Pelletier.

Un autre dossier qui a fait les manchettes au cours des derniers mois est l’exploitation de pouzzolane, une roche naturelle essentiellement constituée de basalte. Le projet de Baie-des-Hérons a même son propre site Web. On y apprend, entre autres, que la pouzzolane possède la composition chimique nécessaire pour remplacer une partie du clinker, un constituant du ciment dont la fabrication est à l’origine d’émissions importantes de gaz à effet de serre dans cette industrie. « Cependant, nous voulons davantage d’informations sur tout ce dossier avant de prendre une décision. »