Baie-des-Hérons : UN SURVOL
Le maire Pelletier a beaucoup de projets en tête
Avec la fermeture de l’usine de pâtes et papiers Abitibi-Bowater il y a plus de 15 ans, l’ancienne ville de Dalhousie et toute la région qui constitue maintenant Baie-des-Hérons par ricochet ont encaissé cette nouvelle comme un uppercut des plus grands boxeurs. Mais les gens et les politiciens locaux se sont relevés, ont œuvré ensemble et continuent de le faire, afin d’assurer un avenir prospère pour leur coin de pays.
Le maire Normand Pelletier nous décrit quelques-uns des projets sur lesquels planche Baie-des-Hérons : « Lors de la fermeture de la centrale électrique de Dalhousie, des citernes sont restées sur les lieux et on est en pourparlers avec Énergie Nouveau-Brunswick afin que le site soit nettoyé et décontaminé, pour que, par la suite, nous nous servions de ces terrains pour du développement économique, comme la construction de logements, etc. »
« De plus, à la suite de la fermeture de l’usine d’Abitibi-Bowater, la compagnie nous a donné un terrain de plus de 100 acres sur lequel est situé un garage, et la municipalité possède un terrain de 80 à 100 acres adjacent au premier. Nous sommes en discussions avec le ministère du Développement social, afin de possiblement développer ce terrain pour en faire des logements », poursuit le maire Pelletier.
Un autre dossier qui a fait les manchettes au cours des derniers mois est l’exploitation de pouzzolane, une roche naturelle essentiellement constituée de basalte. Le projet de Baie-des-Hérons a même son propre site Web. On y apprend, entre autres, que la pouzzolane possède la composition chimique nécessaire pour remplacer une partie du clinker, un constituant du ciment dont la fabrication est à l’origine d’émissions importantes de gaz à effet de serre dans cette industrie. « Cependant, nous voulons davantage d’informations sur tout ce dossier avant de prendre une décision. »