La culture et les loisirs sont d’une importance vitale à Bois-Joli et les nombreuses installations sont attirantes autant pour les gens de la région que pour les nombreux touristes qui y sont de passage. La municipalité a d’ailleurs son agente culturelle et communautaire, en la personne de Renelle Marin.

La municipalité vient de se doter de six vélos électriques et d’un tricycle pour les personnes à mobilité réduite, un projet d’environ 40 000 $. Ces véhicules seront disponibles gratuitement aux personnes qui veulent s’en servir.

Une œuvre d’art, qui se mariera au paysage de la région, sera installée cet automne

« Nous sommes en train de travailler sur l’aménagement culturel du territoire, avec Philippe Beaulieu de l’AAAPNB. C’est un projet conjoint entre cette association et l’AFMNB. Nous avons eu une première réunion à ce sujet. » La municipalité de Bois-Joli est l’une des huit du Nouveau-Brunswick qui recevront un encadrement sur mesure et les outils dont elles ont besoin pour adopter leur propre politique culturelle, un plan d’action pour sa mise en œuvre, et pour élaborer un projet artistique rassembleur en français.
Au point de vue des loisirs, Bois-Joli a aussi succombé aux charmes du picketball, ce sport immensément populaire. « Nous avons érigé des terrains dans nos patinoires extérieures dans les communautés d’Eel River-Dundee (patinoire couverte) et Balmoral », mentionne Mario Pelletier.

Et peut-être avez-vous entendu parler dans les dernières années de ce sport au nom un peu étrange de gaga ball? N’ayez crainte. Bois-Joli y a pensé aussi! Cette variante du ballon-chasseur se joue dans un genre de fosse octogonale et les joueurs et joueuses ont comme défi d’être la dernière personne debout.

Les joueurs frappent le ballon avec leurs mains seulement et sont éliminés si le ballon les frappe au niveau ou en dessous du genou. « En collaboration avec des élèves de l’école Le Galion des Appalaches, nous allons aménager un terrain de gaga ball dans notre Participarc ».

EAU ET ÉGOUTS : ON ATTEND LES GOUVERNEMENTS

Un autre dossier important sur la table du conseil municipal de Bois-Joli est le prolongement du service d’eau et d’égouts. Même si la demande a été faite en novembre dernier, le conseil n’avait reçu en mai aucune nouvelle officielle de la part du gouvernement fédéral. La raison : il n’existe toujours aucune entente formelle entre le fédéral et le provincial en ce qui concerne les montants provenant de la taxe sur l’essence. « C’est décevant parce que nous sommes prêts à aller de l’avant dans ce dossier, mais nous devons attendre encore. Et comme nous ignorons le montant que nous allons recevoir, nous ne pouvons rien planifier », explique le maire Pelletier.

Toujours dans le domaine économique, Bois-Joli a signé une entente l’an dernier avec le Port de Belledune, la première municipalité du Restigouche à avoir agi de la sorte. Comme la centrale de Belledune devra utiliser une autre source d’énergie que le charbon d’ici 2030, Bois-Joli pourrait implanter certaines industries connexes dans le parc industriel de la municipalité selon le type d’énergie que la centrale requerra.