À l’aube d’une nouvelle ère de croissance
Le conseil municipal du Grand-Bouctouche, en avant, de gauche à droite : on reconnaît la conseillère Pauline Hébert, la conseillère Lise Leblanc, le maire Aldéo Saulnier, la maire adjointe Mariette Cormier et le conseiller Clétus Maillet. En arrière, on aperçoit le conseiller David Boudreau, le conseiller Gérard Saulnier, le conseiller Achille Bastarache et le conseiller Jean-Claude Babineau.
Le maire du Grand Bouctouche, Aldéo Saulnier, croit fermement que sa municipalité se trouve à une importante croisée des chemins. Des efforts de développement économique vont bientôt porter fruit et il affirme que la région est à l’aube d’une nouvelle ère de croissance.
« D’ici les deux ou trois prochaines années, on va voir Bouctouche se transformer en développements commerciaux et beaucoup de résidentiels. Il y a de grands appétits pour venir investir dans le logement à Bouctouche. Ça commence cette année et ça va se poursuivre jusqu’en 2027 », assure M. Saulnier.
Plusieurs de ces projets sont toujours au stade embryonnaire et ne sont pas encore dévoilés publiquement. Entretemps, la municipalité planifie de son côté les ajustements qui seront nécessaires aux systèmes d’eau et d’égout pour accommoder cette croissance anticipée. Aldéo Saulnier pouvait toutefois mentionner le début de la construction d’un restaurant McDonald qui devrait se terminer cet automne. Il se réjouit de la présence de cette nouvelle option de restauration rapide et il souhaite que sa présence encourage d’autres projets.
Il rappelle que les municipalités voisines de Moncton et Dieppe, ainsi que celle de Shediac plus récemment, ont toutes connu une importante croissance depuis quelques années. « Il semble que la vague veuille maintenant venir plus vers nous autres, et nous allons être prêts », assure-t-il.
Le maire précise que cette croissance est appuyée par les nouveaux tronçons d’autoroute à quatre voies sur la route 11 en direction sud vers Shediac et ultimement vers la route 15 pour se rendre à Moncton. Il aimerait donc que les gouvernements provincial et fédéral investissent pour doubler le pont à Cocagne et aussi doubler les voies de la route 11 en direction nord jusqu’au Parc national Kouchibouguac. « Il y a beaucoup de circulation sur la route 11 et un chemin à quatre voies est vraiment un atout. Il faut continuer de pousser ce dossier pour l’avoir », souligne-t-il.