L’Association régionale multiculturelle de Miramichi au service de la population nouvellement arrivée

Une promenade en bateau sur la rivière Miramichi, parrainée par ARMM, pour un groupe d’élèves de 12e année nouveaux arrivants de l’école James M. Hill Memorial.
Venez, connectez et restez : ces trois mots résument très bien la raison d’être de l’Association régionale multiculturelle de Miramichi (ARMM). Cet organisme à but non lucratif aide notamment les personnes immigrantes avec leur établissement et ses interventions se sont multipliées depuis quelques années avec une forte croissance de la population.
« Nous sommes primairement une agence d’établissement qui aide les nouveaux arrivants à s’établir dans la communauté », explique Juliette Cabana, coordonnatrice du Réseau d’établissement rural de l’association.
Avant 2017, l’équipe accueillait de 10 à 15 personnes par année, mais ces chiffres ont augmenté significativement depuis quelques années. « En 2018, nous avons eu environ 120 nouveaux arrivants et, maintenant, nous en accueillons de 200 à 300 par année », mentionne Mme Cabana. Elle précise également que ce ne sont pas toutes les personnes nouvellement arrivées dans la région qui font appel à leurs services.
L’équipe de huit personnes de l’ARMM est donc présente pour aider les gens à s’adapter à leur nouveau milieu, que ce soit pour obtenir une carte d’assurance maladie ou inscrire les enfants à l’école. « Nous organisons aussi des activités mensuelles pour nos nouveaux arrivants et pour la communauté dans le but d’introduire nos nouveaux arrivants à l’activité et aux gens de la communauté et de promouvoir le multiculturalisme », ajoute-t-elle.
Jardinage, séance avec le service d’incendie sur la sécurité, yoga, glissades dans la neige : tous les moyens sont bons pour s’amuser ensemble lors de ces rencontres mensuelles. Mme Cabana souligne l’importance de créer ainsi des liens entre les personnes nouvellement arrivées et la communauté qui a grandement besoin de cette nouvelle population. « Le Nouveau-Brunswick va perdre le tiers de notre main-d’œuvre d’ici 15 ans puisque nous avons 130 000 personnes qui vont prendre leur retraite », avance-t-elle.
Elle invite donc les gens d’ici et d’ailleurs à participer en grand nombre à ces rencontres et de faire partie du réseau social de l’ARMM.