Cet énorme engin forestier appelé « transporteur » s’exécute abondamment dans nos forêts néo-brunswickoises. Ici, Mario Huard de Saint-Jean-Baptiste au Restigouche est en plein travail.

En réponse aux questions concernant l’impact des tarifs douaniers potentiels de 25 % imposés par le gouvernement américain sur les produits canadiens, y compris le bois d’œuvre et les produits forestiers, les Producteurs de bois de sciage du Nouveau-Brunswick, Forêt NB et J.D. Irving, Limited a publié l’information suivante au mois de février dernier sur le secteur forestier du Nouveau-Brunswick.

De graves répercussions

Le secteur forestier est le premier contributeur à l’économie de la province. Il est de plus en plus confronté à des vents contraires violents. Les producteurs de bois d’œuvre sont déjà soumis à des droits compensateurs et antidumping punitifs et injustifiés de plus de 14 % en moyenne. Un tarif supplémentaire de 25 % aurait de graves répercussions sur l’ensemble du secteur forestier du Nouveau-Brunswick. Plus de 80 des exportations de produits forestiers du Nouveau-Brunswick traversent la frontière américaine, notamment le bois d’œuvre résineux et feuillu, les pâtes et papiers, les bardeaux, les panneaux de fibres et de lamelles orientées, et même les arbres de Noël. Pour les clients américains, les droits de douane entraîneront une hausse des prix et pourraient réduire le choix des produits forestiers canadiens.

Le secteur forestier emploie 24 000 Néo-Brunswickois

Dans une province où sept municipalités sur dix abritent au moins une entreprise forestière, il serait difficile de trouver un Néo-Brunswickois qui n’est pas concerné par ce secteur. Aux quatre coins de la province, le secteur forestier emploie 24 000 Néo-Brunswickois, dont un grand nombre dans les communautés rurales. C’est l’épine dorsale de l’économie provinciale, représentant 2,8 milliards de dollars en exportations provinciales et 1,4 milliard de dollars en revenus d’emploi. Et comme les chaînes d’approvisionnement et de valeur du Nouveau-Brunswick sont intégrées de manière unique, tout impact se répercute sur l’ensemble du secteur et au-delà, avec des centaines d’autres entreprises qui dépendent du revenu des ménages provenant d’emplois forestiers bien rémunérés.

Une histoire de partenariats commerciaux

Le Nouveau-Brunswick a une longue histoire de partenariats commerciaux avec l’est des États-Unis, fournissant un ensemble varié de produits forestiers de haute qualité et soutenant des milliers d’entreprises, grandes et petites. Entre le Nouveau-Brunswick et le Maine en particulier, cette intégration est antérieure à la Confédération, avec une histoire de collaboration transfrontalière. Nous sommes les amis et les voisins les uns des autres. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises du secteur forestier du Nouveau-Brunswick ont des activités et des employés des deux côtés de la frontière, ce qui stimule les deux économies.