La Fondation communautaire de la Péninsule acadienne, un incontournable
« Je définis la philanthropie non seulement comme les gens qui donnent de l’argent, mais aussi au niveau de l’entraide et du bénévolat. Pour moi, toute action qui est faite pour aider les autres est de la philanthropie », avance Jean-Charles Chiasson, directeur général sortant de la Fondation communautaire de la Péninsule acadienne (FCPA).
Cet homme dévoué en connait long sur la question puisqu’il occupe ce poste depuis l’incorporation de la FCPA en 2001. C’est cependant avec le sentiment du devoir accompli qu’il quittera ce poste à la fin de 2024 pour laisser sa place à un nouveau directeur général, Gérald Losier.
« Ce fut un immense plaisir et une immense satisfaction de faire cela pendant presque 23 ans comme directeur général. Ce qui me tient à cœur est l’héritage d’une fondation bien établie sur des bases solides qui assure sa pérennité », affirme-t-il aujourd’hui.
L’impact de la FCPA sur la communauté pendant toutes ces années ne peut certainement pas non plus être passé sous silence. Ses activités de bienfaisance par l’entremise de fonds de dotation ont touché chaque sphère de la société, que ce soit la santé, l’éducation, les arts et la culture, les sports, l’environnement, etc. La Fondation s’appuie sur près de 5 millions de dollars d’actifs répartis dans une quarantaine de fonds. En 2024, elle remettra environ 225 000 $ à différents organismes et causes dans la communauté.
Et derrière ces chiffres, il y a les gens. Jean-Charles Chiasson parle avec émotion de toutes ces personnes qui ont reçu un coup de pouce financier pour alléger les couts de déplacement pour obtenir des soins de santé hors région. Il mentionne également l’appui financier à des enfants malades pour l’achat d’un appareil nécessaire à leur santé ou même leur survie. « La philanthropie améliore la vie des gens dans une communauté et c’est ça qui est essentiel », ajoute-t-il.
Il croit fermement que la FCPA a permis aux gens de la Péninsule acadienne de se prendre en main et de s’entraider. Il rappelle aussi le nombre impressionnant de gens qui ont œuvré à ce grand projet de société. Il mentionne notamment ses trois compères des premières heures, soit Yvon Cormier, Barbara Losier et Léo-Paul Pinet, ainsi que le premier président de la FCPA, Robert Haché. Il n’oublie pas non plus les centaines de personnes qui ont contribué de près ou de loin à ce grand projet depuis 2001, que ce soit comme donateurs, bénévoles ou autres.
« Avec Germain Blanchard, président de 2006 à 2021 et tous ces gens, nous avons monté pièce par pièce la Fondation communautaire. Maintenant, elle est devenue un incontournable pour la communauté », conclut-il avec une grande fierté.
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