Les radios communautaires carburent au bénévolat
En onde derrière le micro ou bien en arrière-scène à la technique ou à la gouvernance, les bénévoles représentent un rouage essentiel au bon fonctionnement d’une radio communautaire partout dans la province. Pier-Luc Brousseau, directeur général de l’Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick (ARCANB), souligne d’ailleurs que les dix radios procurent de multiples occasions pour offrir de son temps et de son expertise.
Ainsi, les gens de la région se retrouvent au cœur même du processus décisionnel puisque les radios sont gouvernées par des conseils d’administration bénévoles, que ce soit au niveau local ou au niveau provincial. « Dans toutes nos stations, nous avons également des émissions bénévoles. Il y a des gens qui préparent des émissions, qui font du contenu, qui parlent de ce qui leur tient à cœur ou qui font des émissions de demandes spéciales. Des bénévoles passent à la radio chaque semaine ou même tous les jours », explique-t-il.
De plus, d’autres personnes avec des compétences techniques appuient la production des émissions ou offrent un coup de main quand le besoin se fait sentir lors d’événements spéciaux. « Nous avons donc dans les radios plusieurs occasions pour redonner à la communauté. Les gens aiment s’entendre dans nos radios, ils aiment entendre du produit local et de faire une différence chez eux », souligne-t-il.
M. Brousseau ajoute que les bénévoles jouent également un rôle essentiel pour assurer la pérennité des radios communautaires. Du point de vue de gouvernance par exemple, les membres des CA décident des orientations stratégiques de l’organisme qui guideront les radios vers leur avenir.
« À tous nos bénévoles, j’aimerais les remercier de leur temps. Merci de croire en ce que l’on fait, de croire en leur station. Dans un monde qui change beaucoup et qui a changé rapidement dans les deux dernières années, les radios communautaires ont vraiment soutiré leur épingle du jeu. Dans nos stations, c’est grâce aux bénévoles qui nous ont supporté et suivi », conclut-il.