La coopération, un modèle encore d’actualité, mais parfois méconnu

Pour Paul Lanteigne, coopérateur de longue date et président du conseil d’administration du Carrefour Coop, le modèle coopératif est toujours d’actualité aujourd’hui. Il avance toutefois que la formation en la matière fait présentement défaut, un besoin important que le Carrefour Coop s’efforcera de combler dans les prochaines années.
« La coopération n’a pas disparu et elle est encore là avec les gens de tout le Nouveau-Brunswick », assure-t-il.
Un vide s’est cependant formé après la fermeture de la Coopérative de développement régional Acadie qui accompagnait notamment les nouvelles coopératives. « Je crois que nous tenions peut-être trop notre mouvement pour acquis et peut-être que nous avons fait un pas de recul », admet-il. « Nous devons recommencer au niveau de l’éducation coopérative. » Le Carrefour Coop offrira donc sur demande des formations sur la coopération, ses principes et
la gouvernance.
Paul Lanteigne a souligné l’importance de bien s’attarder à la gouvernance et aux responsabilités de chaque personne au conseil d’administration pour une bonne gestion efficace. Il assure que, bien menée, une coopérative a historiquement un meilleur taux
de survie à long terme qu’une entreprise capitaliste.
« Le potentiel est là dans plusieurs secteurs. Par exemple, nous voyons des petits agriculteurs en difficulté. S’ils se regroupaient en une coopérative, ils pourraient peut-être utiliser les mêmes équipements, ce qui ferait diminuer leurs couts d’exploitation », propose-t-il en mentionnant également des coopératives de logement et des garderies coopératives pour ne nommer que ces exemples.
« Le potentiel est là dans plusieurs secteurs. Par exemple, nous voyons des petits agriculteurs en difficulté. S’ils se regroupaient en une coopérative, ils pourraient peut-être utiliser les mêmes équipements, ce qui ferait diminuer leurs couts d’exploitation », propose-t-il en mentionnant également des coopératives de logement et des garderies coopératives pour ne nommer que ces exemples.
« En général, je crois que nous devons nous concentrer sur la formation des gens et bien les informer sur le fonctionnement d’une coopérative. Bien souvent, les gens et la jeune génération n’ont aucune idée comment ça marche », avance-t-il.
