Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick – Plusieurs dossiers prioritaires…

L’AFSNB a récemment formé une alliance pour avoir une voix forte dans l’élaboration d’un nouveau plan de soins de longue durée. Elle réclame un ministère entièrement consacré aux personnes aînées et aux soins de longue durée, un meilleur financement et plus de lits dans les foyers de la province.
L’organisation collabore étroitement avec l’Association des foyers de soins spéciaux de la province et avec l’Association de soutien à domicile du Nouveau-Brunswick, tout en demeurant des entités distinctes. « Nous voulons travailler ensemble pour faire partie de l’élaboration d’un nouveau plan de soins de longue durée dans la province. Nous ne voulons pas être consultés après que le plan est fait. Nous voulons faire partie des discussions dès le départ du processus », a déclaré le nouveau directeur général de l’Association, Richard Losier.

Le temps est venu d’avoir un ministère
Une autre des revendications est la création d’un ministère uniquement dédié aux personnes aînées et aux soins de longue durée. « Il y aurait une concentration beaucoup plus aiguisée sur les besoins des aînés à travers la province et les soins de longue durée s’il y avait un seul ministère avec son propre budget et son propre personnel », a-t-il ajouté.
L’AFSNB revendique en plus une augmentation du financement pour les soins aux personnes. M. Losier explique que le nombre d’heures de soins quotidien oscille présentement entre 3,3 et 3,4 heures par jour, mais que ceci devrait grimper à quatre heures par jour.
Besoin de nouveaux lits
Enfin, le directeur général dénonce le fait qu’un millier de personnes attendent actuellement un lit dans un foyer de soins.
« Nous avons non seulement besoin de nouveaux lits, mais aussi de remplacement de foyers.
Nous avons des foyers qui ne sont plus à jour et obsolètes. C’est rendu là : nous avons des foyers où l’environnement n’est plus acceptable. Les lieux sont très propres, le personnel et la gestion sont exceptionnels, sauf que l’environnement physique est dépassé », affirme-t-il en soulignant que les résidentes et résidents méritent mieux.
(autre texte sur l’AFSNB en page 6)