Des communautés vibrantes et à l’écoute

Plusieurs foyers de soins collaborent avec leur communauté pour créer un environnement vivant aux personnes qui y résident.
Comme nous l’avons déjà mentionné, les résidents et résidentes peuvent prendre part à diverses activités sociales et communautaires. Et l’inverse est aussi vrai, notamment quand des élèves des écoles environnantes viennent rencontrer les personnes âgées directement dans les foyers de soins. « C’est touchant de voir les sourires des aînés et aînés quand des jeunes leur rendent visite pour leur offrir des cartes de Noël, de fête des Mères, etc., ou juste pour les rencontrer et leur parler; bravo aux écoles qui permettent cette interaction entre les différentes générations! », souligne Kevin Vienneau.
La zoothérapie est un autre moyen efficace de rejoindre les personnes âgées. « Quand on a eu un chien, un chat ou un oiseau pendant la majeure partie de sa vie, on peut être triste à l’idée de s’en départir; ainsi, dans certains foyers, on peut y faire entrer de ces petits animaux, dans des conditions particulières. Ça aussi, ça donne le sourire aux aînées et aînées de nos foyers de soins. »
DE GRANDS DÉFIS À RELEVER
Quiconque a suivi l’actualité dans les dernières années est sans doute conscient des défis de recrutement et de rétention des employés et employées que doivent relever des milliers d’entreprises et services à travers le pays. Et les foyers de soins spéciaux ne sont pas en reste, parole de Kevin Vienneau.
« Oui, c’est un sujet sensible pour nous, surtout que nous sommes en fonction 365 ou 366 jours par années, 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Nous ne pouvons certainement pas réduire nos heures de soins ou nos services comme le ferait un autre établissement public de la communauté. Et il faut aussi que les personnes qu’on embauche soient dûment qualifiées pour exercer leur métier. »
Afin de pallier ces défis, Kevin Vienneau est convaincu que les salaires
des employées et employés des foyers de soins spéciaux doivent être augmentés : « Les salaires doivent certainement être plus élevés, quand
on prend en considération les compétences et les connaissances que les employées et employés doivent avoir; ce serait certainement un atout majeur dans le recrutement et la rétention de personnes qui aimeraient travailler dans cet environnement. »
Afin de recruter des personnes qualifiées, des foyers de soins spéciaux
se sont tournés vers l’immigration afin de combler des besoins pressants.
La participation à des salons de l’emploi est aussi un atout quand vient le temps de trouver des employées et employés qualifiés.
La collaboration avec le gouvernement provincial est très bonne, selon monsieur Vienneau, et ce dernier est certainement au courant des différents défis rencontrés par les foyers de soins spéciaux : « On a des rencontres mensuelles avec le ministère du Développement social; ces rencontres sont positives et on les informe régulièrement de nos défis et besoins. La population est vieillissante, on manque de lits pour accueillir les personnes qui doivent s’établir dans nos foyers de soins et il faut que nos établissements aient les ressources financières et générales nécessaires pour servir les personnes âgées de la meilleure façon possible. »