Solution Repreneuriat, un programme destiné aux femmes entrepreneures pour acquérir une entreprise
« Les participantes bénéficient également d’un accompagnement gratuit et personnalisé tout au long de leur processus. Cela nous permet de faciliter la reprise entrepreneuriale jusqu’à l’intégration après l’acquisition », ajoute Mme Cormier.
La pénurie de main-d’œuvre a continué d’affecter les entreprises
Lorsqu’il jette un regard sur la performance économique des petites et moyennes entreprises (PME) du Nouveau-Brunswick, l’économiste Pierre-Marcel Desjardins remarque que la pénurie de main-d’œuvre continue de représenter le plus gros défi de la dernière année. Ceci affecte les PME de tous les secteurs, et ce, à plusieurs niveaux.
« Ce n’est pas nécessairement nouveau, mais la pénurie de main-d’œuvre reste quand même un défi important. L’impact se fait sentir à plusieurs niveaux. Si on regarde au niveau de la restauration, des restaurants sont souvent fermés les lundis. La pénurie de main-d’œuvre va se traduire chez d’autres entreprises par une réduction de leurs heures d’ouverture. Pour d’autres, ce sont peut-être des projets d’expansion qui ne sont pas allés de l’avant », énumère-t-il.
Il a aussi noté des entreprises qui se sont tournées vers des solutions plus permanentes avec des investissements importants pour automatiser certains processus.
Selon ce professeur à l’Université de Moncton, les taux d’intérêt élevés ont également joué un rôle déterminant pour les PME de la province au cours de la dernière année. Ceci s’est reflété autant sur les fonds de roulement que sur les marges de crédit ou encore des emprunts pour les développements, rénovations et agrandissements. « Ce ne sont peut-être pas tous les secteurs qui ont eu le même impact, mais il y a eu un certain ralentissement économique lié à l’impact des taux d’intérêt sur les consommateurs », ajoute-t-il.