La soudure est un métier qui peut explorer de multiples possibilités!
Peu motivée, Natasha Gallant avait de la difficulté à trouver sa place à son école secondaire à Edmundston. Heureusement, Le Vitrail, un centre d’éducation alternative appartenant à la polyvalente, Cité des Jeunes A.-M.-Sormany, lui a permis d’effectuer des stages pratiques dans divers ateliers de la région, ce qui lui a permis de découvrir une passion pour la soudure. Aujourd’hui, Natasha partage son enthousiasme pour ce métier comme enseignante et coordinatrice du domaine des métaux au campus de Bathurst du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB).
« J’ai passé une pleine journée dans un atelier pendant ce stage et j’ai vu les morceaux de fer se faire couper et assembler. À la fin de la journée, j’avais construit une remorque pour la neige avec une autre personne. Nous étions partis de rien et nous avons terminé avec quelque chose deux fois ma grosseur. Je me suis dit, ce métier-là est vraiment intéressant! », se souvient-elle. Elle a donc complété un cours de soudure, puis un autre en fabrication au CCNB avant de décrocher un emploi chez Coastal Metal en 2019 où elle a œuvré quelques années. Elle y a soudé des pièces d’équipements de toutes sortes destinées à l’industrie lourde pour une clientèle canadienne et américaine.
Passionnée par l’enseignement
Maintenant, elle partage sa passion avec la prochaine génération de soudeurs et soudeuses comme enseignante depuis août 2023. Elle adore partager la science derrière ce métier qui demande de travailler en solo et en équipe, de comprendre des plans, de connaître des procédés et de constamment se perfectionner. « La soudure peut mener à tellement de métiers variés parce qu’il y a tellement de branches et de chemins qu’on peut prendre », ajoute-t-elle. Les débouchés comprennent évidemment un poste en soudage dans un
atelier de soudure et de fabrication, mais le métier peut aussi mener à des emplois dans les usines, des moulins, des manufactures, des chantiers, etc.
Les personnes intéressées peuvent aussi poursuivre leur formation pour devenir certifiées en chaudronnerie pour œuvrer sur des chaudières, en ferronnerie pour travailler sur des charpentes métalliques, en fabrication, en mécanique de chantier, en tuyauterie et autres. D’autres certifications peuvent être obtenues pour travailler dans des milieux spécialisés comme sous l’eau ou dans une centrale nucléaire. « La soudure, ça peut mener loin », de conclure Mme Gallant.