Université de Moncton : s’adapter à une nouvelle réalité
Les personnes qui font leur arrivée à l’Université de Moncton en 2025 diffèrent des générations précédentes et le milieu universitaire doit donc s’adapter à cette nouvelle réalité. Sophie LeBlanc Roy, codirectrice de la gestion stratégique des effectifs étudiants, a récemment offert un atelier sur le sujet et cette psychologue de formation nous en présente un aperçu.
Tout d’abord, les personnes étudiantes ne constituent plus un groupe d’individus homogènes et montrent une plus grande diversité culturelle, sans oublier plus d’inclusion. L’élément de la santé mentale prend également plus d’importance avec une génération plus anxieuse, déprimée ou stressée que les précédentes en raison du monde complexe qui l’entoure.
Cette génération a de plus eu accès à un téléphone intelligent depuis la naissance avec une foule d’informations au bout des doigts. « D’un autre côté, ceci contribue à l’isolement et à la perte de la chaleur humaine dans les contacts sociaux », ajoute-t-elle.
Pour une meilleure transition
« Il faut responsabiliser ces jeunes et les encourager à s’exposer à la vie », avance Mme LeBlanc Roy. Elle les encourage donc à apprivoiser leur établissement dès maintenant et à se familiariser avec des règlements, dates limites, codes de conduite, etc. Elle suggère aux parents de guider leurs enfants, mais de ne pas agir pour eux et de les laisser découvrir comment se débrouiller.
« En termes de vie/carrière, les établissements ont beaucoup évolué avec les services qui font le lien avec la communauté, les employeurs, l’expérientiel, l’apprentissage de leadership. Il y a tellement de programmes et de projets, mais ça ne va pas tomber dans votre assiette. Il est donc important de consulter pour les connaître », ajoute-t-elle.
Enfin, cette psychologue recommande aux personnes étudiantes de prendre soin d’elles-mêmes pour avoir des moments de calme. Une bonne alimentation, de l’activité physique, suffisamment de sommeil, des activités de détente et autres pourront aider à mieux gérer le stress des études universitaires.