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À compter de l’automne 2024, les personnes étudiantes ayant complété 12 années de scolarité hors Québec pourront désormais entreprendre un baccalauréat d’une durée de quatre ans dans l’un des 14 programmes en sciences à l’Université de Sherbrooke.

Selon Nancy Dumais, vice-doyenne à l’enseignement et à l’inclusion, cette nouvelle possibilité permettra aux francophones de partout au Canada – à l’exclusion du Québec – ainsi qu’aux étudiants internationaux d’entamer directement leur formation sans devoir effectuer un certificat préparatoire, comme c’est le cas en ce moment.

« Dans les universités québécoises, il faut avoir un cégep pour être admis dans les programmes. On l’offre encore d’ailleurs, mais pour certains cas. On offre un certificat préparatoire du Québec qui permet de faire à l’université des cours qui sont offerts au cégep. Pour les étudiants internationaux, c’est une problématique parce qu’ils n’arrivent pas à avoir leur visa d’études. » Dans les faits, le gouvernement n’attribue pas des visas pour une année. Ces étudiants rencontrent donc des difficultés à obtenir leurs papiers, et c’est aussi une difficulté supplémentaire pour les étudiants francophones hors Québec.

Le baccalauréat en sciences de l’Université de Sherbrooke se décline en plusieurs programmes, dont biochimie de la santé, biologie, biologie moléculaire et cellulaire, chimie, chimie pharmaceutique, écologie, informatique, informatique de gestion, mathématiques, microbiologie, pharmacologie, physique, sciences du multimédia et jeux vidéo… Tutti quanti quoi !

Et nous pourrions même dire : « tutti quantique », puisque l’Université de Sherbrooke, toujours par l’entremise de son programme de 1er cycle en sciences, offre un tout nouveau baccalauréat en sciences de l’information quantique, un domaine en plein essor et pour lequel l’université québécoise est un leader au pays, entre autres grâce à son Institut Quantique créé en 2016.

Par ailleurs, l’Université de Sherbrooke offre un environnement « à l’échelle humaine », mentionne la vice-doyenne à l’enseignement et à l’inclusion.

« C’est vraiment un beau milieu. C’est une université, c’est un campus vert, il y a beaucoup de verdure, il y a une ambiance étudiante qui est aussi familiale. Dans les salles de classe, les profs apprennent les noms des étudiants. Ce n’est pas impersonnel. C’est l’avantage de l’Université de Sherbrooke », assure Nancy Dumais, ajoutant que les droits de scolarité sont aussi très abordables.

Des bourses sont également dédiées spécialement aux étudiants hors Québec.

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