La Villa Saint-Isidore, le projet d’une communauté
Le nouveau foyer de soins de la Villa Saint-Isidore représente un bel exemple d’un projet mené à bien par une communauté. Les gens de l’endroit n’avaient pas d’établissement de soins de longue durée et, grâce aux efforts d’un groupe dévoué, la Villa Saint-Isidore permettra bientôt d’offrir ce service essentiel à la région.
Le directeur général, Marc-André Vienneau, rappelle que le gouvernement provincial avait lancé un appel de soumission il y a quelques années pour ouvrir des établissements de 60 lits à divers endroits du Nouveau-Brunswick. La Villa Saint-Joseph de Tracadie avait alors exprimé son intérêt, de même qu’un groupe de gens d’affaires de Saint-Isidore qui comprenait notamment Saint-Isidore Asphalte et MQM Quality Manufacturing. Peu après, le maire de Saint-Isidore de l’époque, Oscar Roussel, a approché le conseil d’administration de la Villa Saint-Joseph pour discuter d’une collaboration.
« Le groupe de Saint-Isidore avait l’expertise en construction, alors que nous, à la Villa Saint-Joseph, nous avons l’expertise pour offrir des soins. Alors, pourquoi ne pas combiner les deux ? », se souvient M. Vienneau qui était auparavant le directeur général de l’établissement de Tracadie. Cette collaboration inusitée a ainsi mené à un projet unique dans la province. La Villa Saint-Isidore est donc un foyer de soins construit par le secteur privé et administré par un organisme à but non lucratif avec un bail de location d’une durée de 25 ans.
Ouvrir un foyer de soins à Saint-Isidore était un rêve caressé depuis longtemps par le fondateur de Saint-Isidore Asphalte Richard Losier, qui a généreusement fait don d’un vaste terrain pour la construction. Monsieur Losier est malheureusement décédé avant l’ouverture du foyer. Un autre collaborateur de longue date est Gérard Haché, un ancien homme d’affaires et député de la région.
« La Villa Saint-Isidore démontre que lorsque les gens ont des rêves, ils peuvent accomplir de grandes choses. C’est tout à leur honneur d’avoir investi dans la communauté », ajoute M. Vienneau avec reconnaissance.
Il profite aussi de l’occasion pour souligner le dévouement sans borne des membres bénévoles du conseil d’administration sans qui le projet ne se serait pas réalisé.