Un impact profond sur la communauté

Depuis longtemps, les gens de l’ancien village de Saint-Isidore (aujourd’hui la municipalité des Haute-Terres) désiraient avoir leur propre foyer de soins pour demeurer dans leur communauté. L’ouverture de la nouvelle Villa Saint-Isidore vient ainsi combler un important besoin pour de tels services et aura un profond impact sur la région.
Comme le souligne le directeur général, Marc-André Vienneau, l’établissement sœur de la Villa Saint-Joseph à Tracadie compte une longue liste d’attente, tout comme les autres foyers de la Péninsule acadienne. Les gens peuvent donc attendre des années avant d’obtenir un lit dans un établissement proche de leur communauté. « La Villa Saint-Isidore va maintenant servir la communauté qui avait un manque de lits », affirme-t-il avec satisfaction.
De plus, le nouveau foyer est situé au centre de l’ancien village et sera à proximité pour les membres de la famille et les proches des personnes résidentes. « Les gens sont très contents d’avoir un bâtiment de cette envergure dans la communauté », ajoute-t-il.
Impact économique notable
L’impact économique de la Villa Saint-Isidore sur la région est également considérable avec, tout d’abord, son coût de construction qui atteint les 30 millions de dollars. « L’autre beauté de ce projet est que la construction a fait appel à beaucoup d’entreprises locales. Des entreprises de toute la Péninsule acadienne, de Bathurst, de Beresford et ailleurs dans le nord ont participé. C’est une grande réussite », mentionne-t-il avec fierté.
De plus, la Villa devrait créer entre 60 et 90 emplois bien rémunérés. Des gens y œuvreront dans l’équipe de gestion, en soins infirmiers et à la cuisine ou encore comme personnes préposées aux soins, à l’entretien et à la maintenance et autres. Sa masse salariale annuelle atteindra six millions de dollars qui seront réinjectés dans l’économie de la région.