Pénurie de main-d’oeuvre
Selon Trucking HR Canada et l’Alliance canadienne du camionnage, il y avait près
de 20 000 postes de camionneurs vacants l’an dernier et ce chiffre pourrait atteindre de 30 000 à 40 000 d’ici 2023.
L’Association du camionnage des provinces de l’Atlantique (ACPA) est d’avis que pour pourvoir cette pénurie de main-d’oeuvre, « nous avons besoin de plus de fonds pour la formation afin de rendre financièrement viable l’entrée des jeunes dans l’industrie; promouvoir l’éducation au sein de la population sur les multiples possibilités dans ce secteur d’activité et intensifier le recrutement auprès des travailleurs étrangers. »
L’industrie du camionnage continue de subir de fortes pressions pour répondre aux demandes actuelles de fret dans la chaîne d’approvisionnement.
« Cette pression découle de la pénurie de chauffeurs, des nouvelles exigences en matière d’heures de service, de la pénurie de pièces et de l’accès limité aux nouveaux équipements. »
Bref, le problème de la pénurie de chauffeurs s’aggrave; il n’est pas rare d’entendre que les entreprises signalent jusqu’à 10 % de leur flotte qui est stationnée dans la cour, ce qu’on peut lire sur le site de l’ACPA.
En plus, en 2022, l’industrie du camionnage fait face à une hausse importante du prix du litre de diesel et du coût des marchandises transportées, ce qui complique encore davantage la vie
des entrepreneurs.