Serge Patrice Thibodeau (Photo provenant de Dolores Breau)
Le parcours de Serge Patrice, directeur général et littéraire aux Éditions Perce-Neige, dans le milieu est pour le moins impressionnant.
« Depuis 1990, je dois avoir publié plus d’une vingtaine de titres (poésie, essai, récit de voyage, traduction) et j’ai participé à plusieurs évènements littéraires (festivals, salons du livre, etc.) tant au niveau national qu’international. » À son avis, la passion de la lecture d’un bon bouquin pour quiconque permet de quitter la monotonie du quotidien pour s’enfuir dans l’espace de l’imaginaire et du rêve.
À ceux et celles qui se font toujours tirer l’oreille pour jeter son dévolu sur un bon livre durant une journée, notre invité convie les gens à aller faire un tour dans une librairie ou encore dans une bibliothèque publique pour découvrir plein de choses. « Il ne faut pas avoir peur d’un livre, ça ne mord pas. Tous les bouquins méritent d’être lus : bandes dessinées, guides de l’auto ou du vin, romans classiques et recueils de poésie, polars, récits de voyage et j’en passe. Sachez qu’il y en a pour tous les goûts. » Serge Patrice Thibodeau applaudit une initiative promotionnelle comme la journée « J’achète un livre du N.-B. ».
« Premièrement, dit-il, ça rappelle aux gens que les librairies existent et que des libraires sont là pour les guider au besoin. Ensuite, il est essentiel que les gens du N.-B. comprennent qu’il y a une littérature d’ici et que des éditrices et éditeurs font un travail qui mérite d’être souligné. Le livre est une industrie au même titre que tout autre genre d’entreprise et des professionnel(le)s de l’édition sont là pour enrichir la culture de notre province. »

Sonya Malaborza est une amoureuse du milieu littéraire

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Sonya Malaborza (Photo provenant de LP Chiasson Photography)
Sonya Malaborza a fait son entrée dans le milieu littéraire en empruntant la voie de la traduction. Après quelques expériences à traduire des pièces de théâtre, on lui a offert de prêter sa main à des poèmes à la revue ellipse, puis un roman chez Perce-Neige (La femme du capitaine de Beth Powning, paru en 2014). En 2017, la revue Ancrages lui a proposé de coordonner une tournée littéraire mettant en vedette des écrivain(e)s du Nouveau-Brunswick. « J’ai tellement pris goût au travail d’accompagnement éditorial que je me suis enracinée là-bas, dans les coulisses. Depuis deux ans, je fais également partie de l’équipe d’édition chez Prise de parole, à Sudbury, la maison qui a publié L’accoucheuse de Scots Bay d’Ami McKay, une autre de mes traductions. En ce moment, chez Prise de parole, ma principale fonction est d’accompagner des traducteurs et des auteurs dans leur travail », pour résumer les propos de notre invitée.
Pour Sonya, la lecture a toujours été une façon pour elle de découvrir d’autres réalités, d’autres espaces, sous le regard d’autres personnes. Sonya est ravie par l’initiative J’achète un livre du Nouveau-Brunswick. « Cet événement est un bel outil pour promouvoir le travail de tous les gens qui œuvrent très fort chez nous pour faire des livres, et ce, sur toute la chaîne : les écrivain(e)s qui signent les textes, celles et ceux qui les traduisent, les graphistes qui mettent tout ça en page, les artistes visuels dont les œuvres figurent sur la couverture, les imprimeurs, jusqu’aux précieux libraires qui mettent l’objet livre entre les mains des membres du public. J’ai un énorme respect pour tous ces gens et je leur dis un gros Bravo. »