Forêt NB s’efforce de combler les lacunes de la main-d’œuvre
Comme beaucoup d’autres secteurs, l’industrie forestière est actuellement confrontée à une pénurie de ressources en main-d’œuvre. On prévoit que cette pénurie augmentera considérablement au cours des 10 prochaines années, à mesure que la majorité de la population vieillissante du Nouveau-Brunswick prendra sa retraite.
Au Nouveau-Brunswick, environ 100 000 postes vacants sont prévus au cours de cette période, et seulement certains seront pourvus par remplacement et retraite. Plusieurs secteurs subissent ces pressions de main-d’œuvre et le recrutement pour répondre à ces besoins continuera d’être difficile. Il est impératif de comprendre les besoins spécifiques en main-d’œuvre du secteur forestier et d’attirer les gens vers ces possibilités pour combler le déficit de main-d’œuvre. Avec la forte concurrence des autres secteurs, rendre le secteur forestier attrayant et atteignable sera essentiel au succès de l’industrie.
Les représentants de Forêt NB et de l’industrie collaborent avec le ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail afin de trouver des moyens de remédier efficacement aux pénuries de main-d’œuvre auxquelles est confronté le secteur forestier. Les participants de l’industrie forestière ont fourni des données sur leurs besoins en main-d’œuvre, pour les 5 prochaines années. Il est évident qu’il continuera d’y avoir un besoin croissant dans l’ensemble du secteur et dans de nombreux domaines, mais avec des besoins importants en sylviculteurs, opérateurs de machinerie forestière et entrepreneurs, travailleurs de scieries et camionneurs, en particulier.
En se concentrant sur ces professions prioritaires, le groupe de travail élabore un plan d’action pour ces professions essentielles. Le besoin de camionneurs s’étend à de nombreuses industries et un plan d’action distinct se fait élaborer pour répondre aux besoins de plusieurs industries. En plus de déterminer les professions qui seront les plus demandées, l’objectif de ces plans d’action est d’identifier les partenaires existants et potentiels et d’améliorer les programmes et la formation existants en identifiant les liens et les synergies. Il en résultera une feuille de route afin que le secteur forestier réponde à ses besoins en main-d’œuvre au cours des prochaines années.
Nous étudions les possibilités dans trois domaines principaux : l’amélioration de l’éducation aux niveaux secondaire et postsecondaire, le recrutement ciblé en matière d’immigration et le perfectionnement des personnes sous-employées ou en transition. Grâce à l’engagement et à la coopération de tous les partenaires, nous sommes convaincus que la mise en œuvre des initiatives du plan d’action permettra de combler considérablement les lacunes de la main-d’œuvre du secteur forestier.
Source : Kim Allen, directrice générale. (www.forestnb.com)