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Saison acéricole 2022: Une saison réussie

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Louise Poitras, directrice générale de l’Association acéricole du Nouveau-Brunswick (AANB).
L’industrie du sirop d’érable du Nouveau-Brunswick a connu une année record en 2021 et tout porte à croire que la récolte 2022 s’annonce tout aussi reluisante. C’est du moins ce que prédit la directrice générale de l’Association acéricole du Nouveau-Brunswick (AANB), Louise Poitras. Notonsqu’en 2021, la production du délicieux liquide a augmenté de 40 pour cent pour atteindre 786 000 gallons (10,4 millions de livres). Pour la deuxième année consécutive, les exportations de sirop d’érable dans la province ont connu une croissance de 20 pour cent. « À mon avis, le plus gros facteur dans notre production record est attribuable aux 4 400 hectares des terres de la Couronne que nous avons reçus de la province en 2014 et qui nous permettent de produire plus de sirop. Ces terres sont présentement entièrement exploitées et c’est pour cette raison que la province doit octroyer de nouvelles terres », martèle Mme Poitras.

L’exportation

Elle relève également une croissance des marchés d’exportation en raison de la COVID-19 combinée à une réserve de sirop d’érable plutôt à la baisse au Québec. « La demande sur les marchés internationaux pour le sirop d’érable poursuit sa croissance puisque les gens ont modifié leurs habitudes de consommation pendant la pandémie. » Elle a noté que le sirop du Nouveau-Brunswick a fait son chemin comme prévu aux États-Unis mais ce succulent produit s’est bien tiré d’affaires aussi en Australie, aux Royaumes-Uni, au Japon, en France et en Corée du Sud.
Mme Poitras a aussi indiqué que plusieurs producteurs néo-brunswickois ont également profité de la vague d’appui pour l’achat local et un grand nombre d’entre eux ont réussi à écouler leurs produits sur des plateformes de commerce électronique.