Groupe Savoie : Une nouvelle usine en vue : plus de 20 millions $
Le président et chef de l’exploitation du Groupe Savoie à Saint-Quentin, Alain Bossé a confirmé que l’entreprise investira plus de 20 millions $ dans la construction d’une nouvelle usine pour le triage du bois. Il est d’avis que cette automatisation aura un impact direct sur la productivité. Cette nouvelle étape de triage permettra en effet de maximiser l’alimentation de leurs trois lignes de sciage puisque le bois pourra être dirigé plus efficacement vers la ligne appropriée.
« Pour nous, au Groupe Savoie, l’important est toujours l’utilisation responsable de la matière. Le bois appartient aux citoyens du Nouveau-Brunswick et nous devons donc nous assurer d’en faire la meilleure utilisation possible pour en rapporter le plus à la province. Ce projet d’usine entre directement et stratégiquement vers cette situation », avance-t-il.
Les travaux pour la préparation du terrain sont en branle depuis la mi-mai environ. On prévoit commencer à monter la structure vers le mois d’août prochain. « Notre objectif est de finaliser le chantier de construction en mars 2023 et démarré ainsi la nouvelle usine », a confirmé M. Bossé.
Année record
Après près de 40 ans dans ce secteur d’activité, M. Bossé a indiqué que l’entreprise n’a jamais connu des résultats aussi positifs au cours de la dernière année. La demande pour les produits du bois a littéralement explosé et Groupe Savoie suffit à peine à répondre à la demande.
Le président et chef de l’exploitation se souvient des inquiétudes des premières semaines et des premiers mois de la pandémie quand personne ne savait ce qui allait survenir.
« L’industrie forestière est un secteur essentiel, ce qui nous a permis d’opérer quand certains secteurs étaient fermés. Au-delà de tout ce qui s’est passé avec le manque de main-d’œuvre qui est quand même généralisé un peu partout, ça créé un manque à gagner de l’offre », explique-t-il.
Évidemment, les entreprises comme Groupe Savoie ont dû mettre en œuvre des mesures de prévention pour éviter la transmission de la COVID-19. Avec un soupir, M. Bossé confie que malgré tous les efforts, des quarts de travail ont dû fermer pour certaines périodes en raison des employés affectés par le virus avec un impact temporaire sur la production.
À partir de maintenant, l’industrie se croise les doigts que les effets majeurs de la pandémie sont derrière nous.