Alain Lavoie, passionné par la coopération
Alain Lavoie de Grand-Sault s’est intéressé à la coopération dès l’école secondaire et le mouvement coopératif lui a permis de vivre plusieurs belles expériences, tant sur la scène provinciale que nationale. Cet étudiant à la maitrise à l’Université de Moncton croit fermement que la jeunesse acadienne s’intéresse à l’entrepreneuriat social, mais que davantage de sensibilisation serait de mise.
« Quand j’ai commencé à comprendre ce que c’est la coopération, ça rejoint mes valeurs. Il y a un côté entrepreneurial en moi qui veut explorer ça. J’aime aussi son côté social et environnemental qui me préoccupe. Dans un monde très capitaliste, la coopération montre comment on peut rejoindre l’entrepreneuriat et l’effort collectif », affirme-t-il.
Cet étudiant a ainsi siégé au comité consultatif jeunesse d’UNI pendant deux ans alors qu’il était un élève de l’école Thomas-Albert. Il préside depuis deux ans le Conseil jeunesse de la Coopérative de développement régional-Acadie. Il a été choisi parmi les jeunes leaders Co-operators de 2022, ce qui lui a permis de participer à une académie de leadership virtuelle pendant un an. Plus récemment, il a participé au congrès des coopératives mutuelles du Canada à Calgary.
« La coopération intéresse les jeunes, mais de ma perspective, il manque de sensibilisation auprès d’eux », avance-t-il. « Quand on regarde les conseils d’administration et leur diversité, on voit que les jeunes y sont moins présents, tout comme les femmes et les minorités visibles. »
Il lance donc un cri du cœur pour inviter les coopératives à aller recruter des jeunes dans leur organisation. « Les jeunes ont beaucoup à apporter. La coopération est un mouvement qui est riche et qui doit être mis de l’avant parce que les jeunes ne le connaissent pas nécessairement », ajoute-t-il.
Selon lui, les principes à la base même d’une coopérative avec le pouvoir décisionnel dans les mains des membres et la solidarité ont tout pour plaire à la prochaine génération. « Dans le monde actuel dans lequel on vit avec toutes ses difficultés et des problèmes, je pense que la coopération peut répondre à certains besoins sociétaux », conclut-il.
