Coopérative Carrefour santé communautaire à Inkerman : Une communauté se rassemble pour améliorer l’accès aux services de santé
L’accès aux services de santé représente une préoccupation importante pour bien des communautés de la province. Les gens d’Inkerman, eux, se sont tournés vers le modèle coopératif pour améliorer la situation dans leur région.
Réjean Boudreau, vice-président du conseil d’administration de la nouvelle Coopérative Carrefour santé communautaire, explique que tout a commencé par la fermeture de la caisse populaire locale. UNI a redonné l’édifice et le terrain à la communauté et une coopérative s’est formée pour lui trouver une nouvelle vocation : une clinique de soins pour toute la Péninsule acadienne.
Une importante campagne de collecte de fonds a été mise en branle en 2020 et elle a amassé 860 000 $ pour rénover l’édifice et acheter des équipements médicaux. L’édifice a été entièrement réaménagé et la Coopérative Carrefour santé communautaire a officiellement ouvert ses portes en avril dernier.
« Nous avons commencé à offrir à nos membres et clients certains services comme ceux d’une infirmière praticienne qui vient régulièrement au Carrefour. Nous avons aussi une clinique pour la haute tension artérielle, les services d’une travailleuse sociale et des services de santé féminine », énumère fièrement M. Boudreau.
Depuis le mois d’août, la coopérative a conclu une entente avec les services de santé Medavie NB. Par l’entremise du programme Lien Santé, deux médecins sont présents trois jours par semaine pour être au service des gens qui n’ont pas de médecin de famille. « L’objectif est d’ajouter d’autres médecins et professionnels de la santé pour venir ajouter progressivement des services », affirme M. Boudreau.
Il précise que les gens n’ont pas besoin d’être membres de la coopérative pour obtenir des services de santé. Les membres pourront éventuellement profiter de rabais pour certains services et ils ont évidemment un droit de vote lors de l’assemblée annuelle.
« Notre ambition est de faire une différence dans la santé des résidents et résidentes de la Péninsule acadienne », conclut M. Boudreau.