Selon Claude Francoeur : Le CÉNB veut rétablir la croissance des PME
En cette semaine de la PME, le président du Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) salue leur apport à l’économie de la province, surtout après les défis de la pandémie. Cependant, Claude Francoeur note une diminution du nombre de PME depuis 2019 et son organisme œuvre donc à rétablir leur croissance.
« Selon une étude réalisée par le gouvernement fédéral, nous comptions 25 063 petites entreprises de 1 à 99 employés en 2019, alors que l’on en dénombrait 24 097 en 2021. Nous comptions aussi plus de 459 moyennes entreprises de 100 à 499 employés en 2019, comparativement à 437 en 2021. Cette diminution globale de 988 PME au Nouveau-Brunswick nécessite des actions concrètes », avance-t-il.
Il souligne également que la population en région rurale a subi une légère diminution de 429 personnes depuis 2016 pour se situer à 380 490 en 2021 selon les chiffres de Statistiques Canada. « Pendant cette même période, notre population en milieu urbain a augmenté significativement, vraisemblablement grâce au travail à distance. Notre population totale au Nouveau-Brunswick est passée de 747 101 en 2016 à 775 610 en 2021 », ajoute-t-il.
Le CÉNB considère que la vitalité des communautés rurales est essentielle à la croissance économique de la province et celles des PME. L’organisme de représentation de la communauté d’affaires francophone a donc recentré ses priorités pour la prochaine année. « Nous travaillons désormais de façon acharnée, tant avec nos partenaires qu’avec les instances gouvernementales, pour mettre à l’avant-plan des solutions qui adressent les priorités économiques de la province. Nos priorités économiques sont les besoins en infrastructures, les besoins en innovation et l’immigration, ce qui comprend la reconnaissance des compétences, le logement, intégration, etc. », précise Claude Francoeur.
Il affirme également vouloir briser les tabous économiques qui entourent le bilinguisme économique et la disparité régionale pour le logement, les services de garderie, les infrastructures, l’Internet et autres. « Notre compétitivité pour les programmes d’aide à l’innovation qui vise la création de nouvelles entreprises est essentielle. La participation active de nos PME dans ces programmes l’est tout autant. Il faut alimenter la curiosité de nos entreprises vers l’innovation et celle-ci passe par la relève », ajoute-t-il.