Filles de Marie-de-l’Assomption

Un profond impact sur l’éducation francophone

Voici les membres de l’Administration générale des Filles de Marie-de-l’Assomption. De gauche à droite, première rangée : Irène Pelletier, assistante et secrétaire générale, Dolores Bourque, supérieure générale et Julie D’Amour, assistante et économe générale. Deuxième rangée : Jeannette Girard, assistante générale et Johanne Poirier, assistante générale.
L’éducation en français a formé une des pierres angulaires de la mission des Filles de Marie-de-l’Assomption en Acadie et ailleurs. Ces religieuses ont ainsi œuvré dans les écoles du Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et au Québec où elles ont eu un impact indéniable sur la jeunesse francophone.
Soeur Julie D’Amour rappelle que la congrégation a spécifiquement été fondée en 1922 pour ouvrir une école paroissiale à Campbellton. « Nous n’avons pas allumé la flamme, mais nous avons gardé le feu allumé pour l’ambition des Acadiens, surtout si on recule dans le temps. »
« Les Acadiens et les Acadiennes avaient besoin de s’éduquer et, je suis fière de le dire, les religieuses bien formées ont offert cette éducation si importante », affirme celle qui est aujourd’hui l’économe générale de la congrégation.
Selon elle, toutes ces enseignantes ont cultivé un profond amour de l’Acadie chez leurs élèves et, avec une bonne éducation, ces gens ont à leur tour marqué toutes les sphères de la société acadienne.

De fières Acadiennes

D’ailleurs, sœur D’Amour souligne que les Filles de Marie-de-l’Assomption ont toujours conservé un profond attachement à l’Acadie.

« Notre congrégation a été fondée en Acadie et nous avons travaillé en Acadie. Nous sommes de vraies Acadiennes », s’exclame-t-elle.

De plus, chaque matin, les sœurs commencent leur prière en chantant ensemble l’Ave Maris Stella, hymne national acadien. En outre, le nom de la congrégation a été soigneusement choisi à l’époque puisque Notre-Dame de l’Assomption est la patronne du peuple acadien.