Filles de Marie-de-l’Assomption

Survol d’un siècle de dévouement

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Père Louis-Joseph Arthur Melanson, fondateur.
La fondation des Filles de Marie-de-l’Assomption remonte au début des années 1920. Le curé de Campbellton de l’époque, père Louis-Joseph Arthur Melanson, désirait offrir une éducation en français aux enfants catholiques puisque l’école paroissiale avait été détruite dans un incendie en 1918. Père Melanson avait sollicité plusieurs congrégations religieuses québécoises pour venir en Acadie, mais n’avait pas pu trouver de religieuses. Son évêque, monseigneur Patrice-A. Chiasson, lui aurait alors dit : « Dans ce cas, il faudra en faire ».
Le 8 septembre 1922 : Fondation de l’Institut des Filles de Marie-de l’Assomption et l’on y accueille les premières classes dans des locaux temporaires. Le nom a été choisi pour consacrer l’institut à Marie puisque Notre-Dame de l’Assomption est la patronne des Acadiens.
1924 — Un décret de reconnaissance est émis par Rome pour une congrégation diocésaine, puis ce fut la profession religieuse des « Ouvrières de la première heure », soit les huit premières Filles de Marie-de-l’Assomption. Cette année marque également l’ouverture de la première mission au Nouveau-Brunswick à Saint-Quentin. Peu à peu, les sœurs s’intègrent aux écoles publiques du Nouveau-Brunswick, de la Gaspésie et de la Nouvelle-Écosse où elles se consacrent à l’éducation chrétienne de la jeunesse francophone.
L’Académie de l’Assomption a ouvert le 6 novembre 1922. Elle a été rasée par les flammes en 1970.