Monseigneur Daniel Jodoin : Des femmes de foi qui ont fait grandir l’Acadie

Mgr Daniel Jodoin, les membres du conseil général (2014-2019), Sr Myrna Taganas, f.m.a., supérieure régionale aux Philippines (2e à gauche) et Sr Anne-Marie Savoie, r.h.s.j., animatrice du Chapitre.
Quand on lui demande de décrire l’impact des Filles de Marie-de-l’Assomption, l’évêque de Bathurst répond sans hésitation que ces femmes de foi ont fait grandir l’Acadie. « Elles se sont vouées pour les enfants et l’éducation des jeunes qui sont notre futur. Elles se sont occupées des enfants qui sont ensuite devenus les adultes qui ont bâti et fait grandir l’Acadie dans tous les domaines », affirme Monseigneur Daniel Jodoin.

Selon lui, l’éducation offerte par les sœurs a permis à tous ces enfants de développer leurs qualités pour s’épanouir et enrichir toutes les communautés de l’Acadie. 

« C’était un besoin qui était là et le curé de l’époque voyait ce besoin et il voulait faire quelque chose. Comme il n’avait trouvé personne des communautés religieuses du Québec, son évêque lui avait dit d’en faire avec l’étoffe du pays. Cette étoffe a été forte puisqu’elles sont parmi nous depuis cent ans », ajoute-t-il avec une profonde reconnaissance.

Une lutte sans cesse contre la pauvreté

Monseigneur Jodoin souligne également leur dévouement sans failles pour lutter contre la pauvreté et pour venir en aide aux personnes démunies. « Elles ont combattu toutes sortes de pauvreté. Au début, c’était la pauvreté au niveau de l’éducation des enfants francophones, puis ce fut la pauvreté familiale et celles des femmes dans certaines situations vulnérables. Elles se sont aussi occupées de la pauvreté au niveau psychologique », énumère-t-il.
Il ajoute que ce travail s’est le plus souvent effectué dans l’ombre, mais que les Filles de Marie-de-l’Assomption ont accompli de grandes choses. « Il faut rendre grâce à Dieu et rendre grâce à toutes ces personnes qui ont fait cette œuvre qui a permis d’être un tremplin pour envisager l’avenir. »

« J’aimerais leur dire merci et dire merci à Dieu qui a œuvré à travers elles », conclut-il en les qualifiant de grandes richesses pour les communautés acadiennes.