Pêche au homard dans les zones 23 et 25 : bilan satisfaisant!
Nous en sommes rendus au bilan
du déroulement de la pêche au homard dans les zones 23 et 25
et les conclusions ne sont pas totalement identiques.
En lever de rideau, au début du mois de mai, les conditions météorologiques étaient loin d’être optimales, ce qui a causé des ennuis aux homardiers. En plus, contre toute attente, les baleines noires de l’Atlantique Nord se sont invitées dans certains secteurs de la zone notamment dans la région de Neguac et Escuminac. Les pêcheurs de homard ont perdu plus de deux semaines de pêche, car la zone entre 10 et 20 brasses d’eau a dû être fermée.
C’est la raison pour laquelle l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) est déjà en pourparlers avec le ministère des Pêches, des Océans et de la Garde côtière (MPO) canadienne. « On est en discussions avec des gens du MPO pour ajuster les mesures de protection des baleines afin que ce soit mieux adapté à la réalité de la pêche côtière », explique le directeur général, Martin Mallet. « Sans diminuer l’importance de ces mesures pour autant, il faut quand même permettre aux pêcheurs d’exercer leur métier dans des conditions optimales ».
La zone 23 est une région qui s’étend de Dalhousie jusqu’à
Pointe-Sapin et totalise environ
600 embarcations. Lorsque Dame nature coopère, la saison s’amorce le 1er mai et se termine le 30 juin. Les pêcheurs utilisent un maximum de 300 casiers et la taille minimale était de 81 mm en 2023 comparativement à 79 mm en 2022.
La zone 23 est une région qui s’étend de Dalhousie jusqu’à
Pointe-Sapin et totalise environ
600 embarcations. Lorsque Dame nature coopère, la saison s’amorce le 1er mai et se termine le 30 juin. Les pêcheurs utilisent un maximum de 300 casiers et la taille minimale était de 81 mm en 2023 comparativement à 79 mm en 2022.
Regard sur la zone 25
« Pour ce qui est de la zone 25, mentionnons que les prix offerts aux pêcheurs se sont maintenus autour de 6,50 $ la livre lors de la dernière saison. En ce qui concerne les niveaux de débarquement, ce n’était pas uniforme partout; il semble y avoir eu de meilleures prises dans le sud de cette zone. Par contre, si on regarde le portrait global, beaucoup de pêcheurs ont eu finalement une très bonne saison », commente M. Mallet.
Concernant cette disparité entre les prises du nord et celles du sud de la zone 25, est-ce que le passage de la forte tempête tropicale Fiona, vers la fin septembre 2022, serait à blâmer?
« C’est possible », répond le dirigeant de l’UPM. « Le nord de la zone (à partir de Cocagne en allant vers Pointe-Sapin) démontre des signes potentiels selon lesquels Fiona aurait pu avoir un impact certain sur les prises; cette région est d’ailleurs celle qui a été frappée le plus sévèrement par cette tempête. »
Rappelons que le mauvais temps a retardé le début de la pêche dans le détroit de Northumberland. En effet, les pêcheurs devaient prendre le large le mercredi, le 9 août, mais en raison des mauvaises conditions climatiques, ils ont été autorisés à sortir en mer le dimanche 13 août.
La zone 25 est un territoire qui compte environ 650 embarcations à partir de Pointe-Sapin jusqu’à Pugwash en Nouvelle-Écosse, en passant par l’Île-du-Prince-Édouard. De ce nombre, on évalue à 200 le nombre de bateaux néo-brunswickois. La pêche se prolonge habituellement jusqu’au mois d’octobre.