Aquapêche novembre 2023

Descriptif

Le nouveau logo de l’Association des crabiers acadiens (ACA) a pour but d’actualiser l’image de l’ACA et de véhiculer ses valeurs. En un coup d’œil, on saisit l’activité, le message et la détermination de l’association.
Au cœur du design, le sigle ACA représente l’unité et la force collective des crabiers acadiens et l’importance centrale de l’association dans la vie des pêcheurs, soulignant ainsi son engagement envers la profession.
La forme enveloppante qui encadre le sigle évoque la silhouette d’un casier de pêche, l’outil emblématique utilisé par les crabiers dans leur quête quotidienne. Cette représentation du casier souligne la connexion indissociable entre l’association et la pratique de la pêche au crabe.
Le crabe surplombant le casier, avec ses pinces pointées vers le haut, incarne la prospérité et la réussite. Cet élément visuel dynamique symbolise la détermination des crabiers acadiens à atteindre de nouveaux sommets, à élever leurs standards professionnels et à aspirer à un avenir florissant. La posture ascendante du crabe sert également de rappel constant de la résilience face aux défis rencontrés dans les eaux parfois tumultueuses de l’industrie de la pêche.
La teinte de rouge rappelle le crabe lui-même et l’énergie vitale de la ressource. Le bleu, choisi pour représenter les vastes étendues maritimes, crée un contraste saisissant avec le rouge et rappelle aussi les couleurs emblématiques de l’Acadie.

Les pêcheurs traditionnels de crabe des neiges reviennent à la charge!

Extraits d’un article d’Hélène Fauteux publié dans LE RADAR des Î.-de-la-M.

Les pêcheurs traditionnels de crabe des neiges du sud du golfe reviennent à la charge pour réclamer l’autorisation de pêcher avec 25 casiers supplémentaires en début de saison, afin de maximiser leurs captures avant l’arrivée des baleines noires menacées d’extinction. Une nouvelle étude scientifique réalisée par Marcel Hébert, biologiste et directeur général de l’Association des crabiers acadiens (ACA), en collaboration avec la chercheuse Lyne Morissette de M-Expertise Marine, démontre qu’une augmentation de l’effort de pêche d’un total de 2 750 casiers par jour, au cours des quatre premières semaines de la saison jusqu’au 8 mai alors que les baleines noires de l’Atlantique Nord ne sont pas arrivées dans le golfe, réduirait de 57,4 % les risques d’empêtrement de celles-ci dans les cordages.
De plus, selon l’ACA, l’ajout d’un total de 2 750 cages en mer par jour, au cours du premier mois de la saison de pêche au crabe des neiges, permettrait de réduire de 53,4 % le potentiel de casiers fantômes, comparativement au statu quo. « Les trois quarts des pertes de casiers dans l’eau arrivent quand les pêcheurs les accrochent avec les stabilisateurs de leur navire, expose M. Hébert. Et s’il y a moins de casiers dans l’eau, la probabilité que ça arrive est de beaucoup moindre. On calcule qu’à partir de la 4e semaine jusqu’à la fin de la saison, on réduirait de 78 693 le nombre de casiers dans la colonne d’eau, ce qui réduit d’autant la probabilité de risque de perte. »
L’Association des crabiers acadiens fait également valoir que l’élimination plus rapide du nombre de bateaux sur l’eau, grâce à la performance accrue de la flottille liée à l’ajout de casiers supplémentaires jusqu’en date du 8 mai, réduirait leurs émissions de CO2 d’une moyenne de 957 jours. « Il y a 110 pêcheurs traditionnels, précise son DG. Et un pêcheur qui finit habituellement le 15 juin pourrait finir le premier juin, par exemple, avec 25 casiers supplémentaires. Alors tu pourrais avoir une marge de 15 jours de moins d’émissions en mer par bateau. »
L’ACA a présenté son étude au ministère des Pêches et des Océans (MPO) lors des plus récentes réunions du Comité technique et aussi du Comité consultatif sur la baleine noire de l’Atlantique Nord, tenues au cours des dernières semaines. « Ç’a été vraiment bien accueilli, affirme Marcel Hébert. Je n’ai pas eu trop de questions et même les scientifiques du ministère ne pouvaient pas dire grand-chose [contre] parce la méthodologie est bonne. »

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