À l’Union des pêcheurs des maritimes (UPM), on constate à regret que cette pêche vit une période pour le moins pénible en ce moment. « Nous désirons avoir des pourparlers avec le MPO dans le but d’obtenir une nouvelle évaluation scientifique des stocks de hareng. Au moment de réaliser cette entrevue (octobre 2023), les zones de pêche au hareng d’automne connaissaient d’énormes difficultés : à partir de la Péninsule acadienne, en allant vers Escuminac, on n’avait pas encore vu du hareng arriver en grand nombre près des côtes, comme il le fait normalement. »
« Habituellement, à la mi-septembre, le quota est atteint, mais cette année, ça ne s’est pas produit. Est-ce l’effet des changements climatiques ou encore une diminution marquée de la ressource? On ne le sait pas. On a un projet présentement qui permettrait aux pêcheurs de pêcher jusqu’à la fin novembre ou au début décembre afin de recueillir leurs observations et voir ce qui se passe réellement. »
S’il s’avère que c’est une baisse dramatique de la ressource à laquelle nous assistons, Martin Mallet ne le souhaite évidemment pas, mais attend impatiemment de nouveaux développements.

« Si c’est le cas (et je le dis avec un gros “si”…), on aura alors un sérieux problème avec une autre sorte de pêche qui est extrêmement importante pour nos membres, notamment ceux qui dépendent presque exclusivement de la pêche aux poissons pélagiques comme celle du maquereau et du hareng ».
À l’UPM, on se croise les doigts.