L’une des plus belles qualités de la municipalité des Hautes-Terres, c’est l’accueil chaleureux
Alors qu’elle se démarque déjà pour sa tranquillité et ses grandes ambitions, la municipalité des Hautes-Terres, qui réunit les villages de Saint-Isidore, Paquetville et une dizaine de localités rurales, se distingue de plus en plus pour son accueil chaleureux envers les visiteurs et les nouveaux arrivants qui s’installent dans la région. Pour le maire, Denis Landry, c’est l’une des plus belles qualités des citoyens de la municipalité.
« Il fait toujours bon vivre dans les Hautes-Terres! L’économie va bien et il y a une belle harmonie. Nous avons accueilli plusieurs familles et elles s’intègrent rapidement à la communauté, c’est beau à voir. Pour certaines d’entre elles, la ville est devenue leur nouveau petit coin de paradis! », se réjouit-il.
Lors des derniers mois, plus d’une trentaine de personnes originaires de l’extérieur du Canada se sont installées à Saint-Isidore. Myriam Léger, agente de développement économique, de l’environnement et de l’immigration pour la municipalité des Hautes-Terres, s’occupe de leur fournir les ressources nécessaires. Elle est disponible pour répondre à leurs questions et leurs préoccupations.
« On accompagne les gens, on facilite leur intégration. Ils ont déjà assez de défis à relever à leur arrivée. Parfois, seulement un petit coup de main peut faire une grande différence dans leur quotidien », souligne-t-elle.
Ces nouveaux résidents arrivent pour la plupart de pays africains francophones comme le Maroc, l’Algérie, le Mali, le Togo, le Cameroun et le Congo. Certains sont aussi originaires de l’Ukraine.
« Ils travaillent en majorité pour l’entreprise Oxford Frozen Foods, mais d’autres employeurs de la région embauchent également des travailleurs étrangers. Du point de vue économique, c’est un atout pour la municipalité », ajoute-t-elle.
Depuis la fin de l’été, Oxford a mis une quinzaine de logements à la disposition des travailleurs étrangers. Situées aux rues Roger et Cédric/Océane, ces mini-maisons sont entièrement meublées et comptent trois chambres à coucher. Cette initiative de l’entreprise contribue à faciliter l’intégration des nouveaux arrivants dans la Péninsule acadienne, mais d’autres défis restent à relever, notamment en ce qui concerne le transport.
« Si le transport en commun se développait davantage dans la région, on pourrait accueillir encore plus de gens. Ce qui serait bien, c’est que l’ensemble du territoire soit accessible en transport en commun. Ce n’est pas tout le monde qui a les moyens de se procurer une voiture, alors on tente de lancer un projet pilote à ce sujet », conclut le maire.