Conseil municipal, de gauche à droite : Danny Comeau, quartier 5; Louis LeBouthillier, quartier 6; Nathalie Mallais-Comeau, quartier 4; Albert Lagacé, quartier 3; Denis Landry, maire; Cathy Gosselin, quartier 1; Étienne Cormier, quartier 2; Suzanne Thériault, conseillère générale et Luc Robichaud, conseiller général.

La pénurie de logements touche de nombreuses municipalités de la province, notamment celle des Hautes-Terres. Alors que la ville continue de croître et d’attirer de nouveaux résidents, le coût de l’immobilier et l’absence de logements abordables représentent un certain défi à relever pour le conseil municipal.

« L’une des seules choses qui nous manquent, c’est des logements. Nous sommes en train de voir ce que nous pouvons faire dans ce sens-là. C’est une priorité depuis un bon moment, il faut plus de logements à prix modique et abordable. On aimerait bien avoir un bâtiment de 40 unités, près des services essentiels, des écoles et des épiceries », explique Denis Landry, le maire.

L’entrepreneuriat en région rurale offre des perspectives économiques nouvelles et stimulantes pour les habitants de la région, mais l’absence de locaux et d’immeubles de bureaux complique l’intégration et le développement des nouvelles entreprises.

« Pour des gens d’affaires qui aimeraient s’installer dans la région, il peut être difficile de trouver des locaux ou des bureaux. C’est un problème partout dans la province. Nous voulons développer notre ville à son plein potentiel alors c’est un enjeu à prioriser », ajoute le maire. Parmi ses priorités, le conseil municipal compte également la construction d’une nouvelle garderie sur son secteur.
« La population augmente de plus en plus alors il est nécessaire d’avoir des garderies avec plusieurs places pour accommoder les parents. Nous avons déjà mis en place un groupe d’administration communautaire pour mettre tout ça en oeuvre dans les prochains mois. »

Finalement, le conseil souhaite faire l’acquisition de l’ancienne école de Saint-Sauveur. Depuis 2016, l’école La Découverte a cessé ses activités. La municipalité souhaite en faire l’achat depuis maintenant plusieurs mois.

« On voit beaucoup de potentiel. Nous avons plusieurs idées en tête et il y a déjà des promoteurs qui aimeraient investir dans l’ancienne école. Nous sommes en attente d’une réponse du provincial pour conclure l’achat », ajoute-t-il.

Les prochains mois seront synonymes d’innovation pour la municipalité des Hautes-Terres.