Réforme municipale : « Si ça peut continuer comme ça pour quatre autres années, je serai un homme heureux! »
Depuis la réforme municipale, les villages de Saint-Isidore, de Paquetville et une dizaine de localités rurales forment la municipalité des Hautes-Terres. Il y a environ un an, l’ancien député Denis Landry a mis fin à ses 23 années de politique provinciale pour devenir le premier maire de cette nouvelle entité.
« Si ça peut continuer comme ça pour quatre autres années, je serai un homme heureux », se réjouit le maire. Selon lui, les habitants des Hautes-Terres sont plus que jamais engagés dans le développement de leur belle et grande municipalité de plus de
600 kilomètres carrés.
« Depuis la réforme, les gens s’approprient la ville de plus en plus. Les gens participent aux activités et ils ressentent un sentiment d’appartenance. Il y a beaucoup de monde aux réunions qui arrivent avec des idées intéressantes. »
Le nom d’une ville est souvent un élément central de l’identité locale. Les habitants s’identifient à leur ville et en sont fiers. Le choix du nom de la municipalité des Hautes-Terres est le résultat d’une consultation populaire entre les citoyennes et les citoyens.
Les richesses naturelles, l’omniprésence d’érablières, la situation géographique et l’histoire de la communauté font partie des thèmes qui ont inspiré la communauté.
L’inauguration d’un nouvel édifice municipal a contribué à renforcer les liens entre les villages et les localités rurales. L’édifice Nancy Lainey-Thériault, qui a été construit au début des années 2000, est un « bel endroit bien situé » pour les membres du conseil.
« À l’inauguration de notre édifice municipal, un dimanche après-midi, il y avait environ 80 personnes. C’est un endroit facile d’accès et les services sont là, c’est plaisant d’avoir tout le monde sous le même toit. » Avant la réforme, Paquetville et Saint-Isidore avaient chacun leurs propres édifices municipaux.